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??Accident du Viaduc : Le contrôleur s’exprime à son tour

Alors que l’enquête suit toujours son cours,[ le drame du 6 novembre dernier peine à trouver un épilogue]urlblank:https://www.zinfos974.com/Le-carambolage-mortel-du-viaduc-de-St-Paul-provoque-par-un-camion-qui-n-aurait-jamais-du-rouler_a131160.html . Le 7 septembre, nos confrères du JIR faisaient état d’éléments nouveaux concernant le rapport d’expertise. Alors que la possibilité de falsification du rapport du contrôle technique de l’ensemble routier est pointé du doigt dans cet accident, […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 18 septembre 2018 à 17H45

Alors que l’enquête suit toujours son cours,[ le drame du 6 novembre dernier peine à trouver un épilogue]urlblank:https://www.zinfos974.com/Le-carambolage-mortel-du-viaduc-de-St-Paul-provoque-par-un-camion-qui-n-aurait-jamais-du-rouler_a131160.html . Le 7 septembre, nos confrères du JIR faisaient état d’éléments nouveaux concernant le rapport d’expertise. Alors que la possibilité de falsification du rapport du contrôle technique de l’ensemble routier est pointé du doigt dans cet accident, nous avons interrogé le contrôleur en charge de l’ensemble accidenté.

Nous avons assisté, ce mardi, au déroulement d’un contrôle afin de bien comprendre la cinématique et les procédures mises en place pour les véhicules lourds. Tout d’abord, le centre de contrôle est relié directement au SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules). Cela implique une impossibilité d’attribuer un contrôle d’un véhicule à un autre. Les techniciens sont équipés de tablettes qui sont en liaison avec le logiciel afin d’enregistrer les données relevées lors du contrôle.

Les contrôles sont annuels pour les catégories « C » (poids lourd) et semestriels pour les catégories « D » (transport en commun). Pour chaque catégorie, des tolérances sont établies par l’administration et pré-enregistrées dans le logiciel. Lorsque l’immatriculation est saisie par le technicien, le logiciel, en liaison avec le SIV, affiche le véhicule concerné par le contrôle.

 

 Il apparaît que le technicien n’intervient en aucun cas sur les données mesurées

Pendant toute la durée du contrôle, il apparaît que le technicien n’intervient en aucun cas sur les données mesurées par le banc de freinage. Tout est informatisé. Les données sont ensuite téléchargées sur l’ordinateur via le logiciel afin de remplir le procès verbal.

Le technicien analyse les mesures de freinage et les compare avec les normes imposées par la DEAL. Si le véhicule est conforme au regard des mesures faites, le PV indique un avis favorable. En cas de contre-visite ou de défauts majeurs, c’est également indiqué sur le PV. Seul le contrôleur signe le PV et fait part des conclusions à la personne ayant emmené le véhicule.
 
Concernant la polémique naissante, en rapport avec l’accident sur la possibilité de falsification du contrôle technique, le contrôleur nous explique qu’à aucun moment il ne peut intervenir pour modifier des valeurs dans le logiciel. Il est extrêmement clair sur un point : le véhicule accidenté qu’il a contrôlé quelques mois avant était dans les normes le jour du contrôle.

Le PV était favorable et les valeurs étaient bonnes. Comme il le dit : « Tout dépend de l’utilisation qu’il a faite de son véhicule sur ce laps de temps. Est-ce que le véhicule a roulé ? Est-ce qu’il a pas roulé? Où et comment il a roulé ? Pas tous les chauffeurs roulent de la même façon. »

 

Alors qu’il est directement mis en cause, le conducteur du camion, Dimitri Toupin est également très clair : les freins du semi-remorque ne répondaient plus. Il a tout tenté pour immobiliser son engin. Il nous indique ne pas avoir assisté au contrôle de l’ensemble routier, faute d’y être autorisé. Il nous confirme cependant que la remorque utilisée le jour du drame n’était pas sa benne habituelle.

Elle lui a été imposée par son employeur et ne roulait pas d’habitude. Concernant une possible usure prématurée des freins entre le contrôle et le jour de l’accident, Dimitri Toupin explique que le dispositif additionnel permettant une moindre utilisation des freins n’était pas opérationnel. Selon lui, il est possible qu’une utilisation prolongée des freins de service ait pu annihiler les freins dans cette longue descente. 

Bien conscient qu’une jeune femme a perdu la vie, il apparaît particulièrement touché par le drame du 6 novembre 2017. Comme il le dit : « Je suis attristé par ce qui est arrivé, imaginez, une fille de 20 ans et il y a un père qui a perdu sa fille, imaginez les circonstances. »

 

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