[Après une mobilisation ce dimanche sur la plage de l’Hermitage]urlblank:https://www.zinfos974.com/VIDEO-Rassemblement-citoyen-sur-la-plage-de-l-Ermitage-pour-denoncer-les-accapareurs-du-littoral-reunionnais_a124007.html , les membres de l’Union des Réunionnais en colère ont, hier, été reçus en délégation par le directeur de cabinet puis par le préfet Amaury de Saint-Quentin. « Il fallait le rencontrer pour porter la voix des Réunionnais qui ne comprennent pas l’injustice qui se développe sur le littoral de la zone balnéaire de Saint-Gilles mais aussi sur les autres communes du Territoire », indique Karl Bellon, porte-parole du collectif.
Une pointe de déception se lisait sur les visages à l’issue du premier entretien. « Oui, le message était compris, la situation plus claire au vu des documents que nous apportons sur la table, mais aucune visibilité sur la suite des opérations n’était clairement définie ».
Selon Karl Bellon, le préfet a fait preuve d’une écoute attentive tout en assurant une réponse ferme en cas de non-respect de la réglementation. « Pour lui il y aura application stricte de la loi. S’il y a eu faute, il y a aura sanction et engagement de procédure ». Rappelant le recours en référé suspension engagé la semaine dernière, le recours au fond en annulation des AOT jugées illégales, le collectif assure rester vigilant quant au renouvellement des AOT des établissements installés sur la plage.
Lors d’une réunion prochaine, les membres de l’Union définiront la suite de leurs actions.