Avec un taux de participation approchant les 52%, ces élections municipales enregistrent un niveau d’abstention pas vue depuis bien longtemps. En 2014, la participation était de 65,77%. En 2008, celui-ci était monté jusqu’à 68,58%.
Au vu des nombreux mouvements sociaux de ces dernières années et les promesses de "dégagisme" proférées à l’encontre des politiques en place, force est de constater que le COVID-19 a été plus fort que la volonté de changement. Difficile donc de se laisser aller à une analyse du scrutin tant les dés étaient pipés.
Si certaines mairies ont étés prises d’assaut par les militants des ténors, les abords de la plupart des hôtels de ville étaient quasi déserts. C’est le cas à Saint-Paul où seule une cinquantaine de personnes attendaient les résultats. Les QG des candidats étaient eux bien garnis, souvent au-delà des 100 personnes comme le veut l’arrêté gouvernemental.
À peine quelques minutes après les résultats, de nombreuses voix se sont élevées contre la tenue de ces élections. Beaucoup d’hommes ou de partis politiques ont critiqué le choix du gouvernement de maintenir ces élections en pleine pandémie. La fameuse politique du "en même temps", symbole du gouvernement Macron, est pointée du doigt. Le maintien de ces élections alors que le pays est quasiment confiné est à présent plus commenté que les résultats eux-mêmes.
Les conséquences politiques de ces élections particulières devraient être fixées dimanche, sauf en cas de report. Les conséquences sanitaires du maintien des élections pourraient se voir dès demain: cela correspondra à la fin de la période d’incubation du virus possiblement diffusé lors de cette journée électorale. Si les cas de personnes contaminées explosent cette semaine, il ne faudra pas s’étonner que l’abstention soit plébiscitée dimanche prochain.
Au vu des nombreux mouvements sociaux de ces dernières années et les promesses de "dégagisme" proférées à l’encontre des politiques en place, force est de constater que le COVID-19 a été plus fort que la volonté de changement. Difficile donc de se laisser aller à une analyse du scrutin tant les dés étaient pipés.
Si certaines mairies ont étés prises d’assaut par les militants des ténors, les abords de la plupart des hôtels de ville étaient quasi déserts. C’est le cas à Saint-Paul où seule une cinquantaine de personnes attendaient les résultats. Les QG des candidats étaient eux bien garnis, souvent au-delà des 100 personnes comme le veut l’arrêté gouvernemental.
À peine quelques minutes après les résultats, de nombreuses voix se sont élevées contre la tenue de ces élections. Beaucoup d’hommes ou de partis politiques ont critiqué le choix du gouvernement de maintenir ces élections en pleine pandémie. La fameuse politique du "en même temps", symbole du gouvernement Macron, est pointée du doigt. Le maintien de ces élections alors que le pays est quasiment confiné est à présent plus commenté que les résultats eux-mêmes.
Les conséquences politiques de ces élections particulières devraient être fixées dimanche, sauf en cas de report. Les conséquences sanitaires du maintien des élections pourraient se voir dès demain: cela correspondra à la fin de la période d’incubation du virus possiblement diffusé lors de cette journée électorale. Si les cas de personnes contaminées explosent cette semaine, il ne faudra pas s’étonner que l’abstention soit plébiscitée dimanche prochain.