Ce matin se tenait un conseil d’administration à l’université. Plusieurs points à l’ordre du jour, mais un retenait particulièrement l’attention, celui du vote du budget rectificatif pour lequel un quorum physique était exigé.
Tout a bien commencé pour le président Frédéric Miranville. 13 administrateurs étaient présents ou représentés et le quorum était donc atteint.
La joie a cependant été de courte durée. Peu après le début de la séance, Nathalie Wallian a demandé la parole pour lire une déclaration dans le but d’expliquer pourquoi certains administrateurs avaient décidé de ne pas se déplacer. Mais sans préciser de qui il s’agissait.
L’inquiétude commençait à se faire jour mais plusieurs dossiers importants ont malgré tout pu être votés, puisqu’ils ne nécessitaient pas de quorum physique. C’est ainsi qu’ont été validées la création de l’institut indianocéanique du numérique et celle du service universitaire de pédagogie.
Malheureusement, lorsqu’est venue l’heure du vote du budget rectificatif, ce que beaucoup craignaient est arrivé : le quorum physique n’était pas atteint et le BR n’a donc pas pu être voté.
On aboutit donc à une situation de blocage. Un nouveau conseil d’administration est donc programmé pour le 12 juillet prochain.
Frédéric Miranville a indiqué, via un communiqué, « [s’élever] solennellement contre la posture de ces élus qui n’honorent aucun des devoirs attachés à leur mandat ». Et d’ajouter : « Je constate que malgré des appels à une attitude responsable de l’ensemble des élus de ce conseil d’Administration, un petit nombre d’entre eux perpétue des pratiques profondément nuisibles au fonctionnement démocratique de cette instance qui permet pourtant l’expression de toutes les opinions. »
Frédéric Miranville a donc 15 jours pour tenter de faire la paix avec ses opposants.