Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites reprenait ce mardi, Jean-Hugues Ratenon n’était pas dans la rue, mais bien sur les bancs de l’Assemblée nationale. Le député de la 5e circonscription voulait profiter de la séance des questions orales sans débat pour interpeller Geneviève Darrieussecq, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, sur la retraite des personnes percevant l’Allocation adulte handicapée (AAH).
Le député insoumis a rappelé que depuis 2017, les personnes possédant un taux d’incapacité de 80% ou plus peuvent continuer à toucher l’AAH à l’âge de la retraite. Une disposition qui exclut les personnes nées avant 1955 ou alors celles ayant un taux d’incapacité de moins de 80%. Celles-ci doivent faire valoir leur droit à la retraite, qui est un revenu beaucoup plus faible.
Jean-Hugues Ratenon souligne que la solution qui leur est proposée est de demander l'ASPA, l’allocation de solidarité pour les personnes âgées. "On devrait d’ailleurs parler d’une avance pour l’État, puisque l’allocation est remboursable sur succession" rappelle-t-il. Le député ajoute que c’est pour cette raison que beaucoup la refusent afin de ne pas pouvoir léguer leur terrain si les héritiers n’ont pas les moyens de payer.
"Ce n’est pas une allocation de solidarité, mais une allocation de spoliation des personnes âgées. Nos gramounes, nos personnes âgées ont alors le choix entre hypothéquer l’avenir de leurs enfants ou de se contenter d’une très faible retraite, qui pour certains n’est que de quelques euros. On leur afflige alors une triple peine : vivre dans la grande pauvreté, les priver de transmettre un héritage, si modeste soit-il, sans oublier qu’ils sont porteurs de handicaps" lance-t-il à la ministre.
Il demande alors à la ministre de revoir cette disposition, notamment en rehaussant le seuil de succession à partir duquel l’ASPA reprend les sommes données, qui est de 39.000 euros en métropole et 100.000 euros à La Réunion.
En réponse, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées lui a lu la loi actuelle. "En l’état, ça me paraît répondre au devoir d’attention envers les personnes en situation d’une part, en situation de retraite d’autre part et en situation géographique particulière avec les territoires ultramarins en dernier court" a-t-elle conclu. Bref, circulez, il n’y a rien à voir.
Le député insoumis a rappelé que depuis 2017, les personnes possédant un taux d’incapacité de 80% ou plus peuvent continuer à toucher l’AAH à l’âge de la retraite. Une disposition qui exclut les personnes nées avant 1955 ou alors celles ayant un taux d’incapacité de moins de 80%. Celles-ci doivent faire valoir leur droit à la retraite, qui est un revenu beaucoup plus faible.
Jean-Hugues Ratenon souligne que la solution qui leur est proposée est de demander l'ASPA, l’allocation de solidarité pour les personnes âgées. "On devrait d’ailleurs parler d’une avance pour l’État, puisque l’allocation est remboursable sur succession" rappelle-t-il. Le député ajoute que c’est pour cette raison que beaucoup la refusent afin de ne pas pouvoir léguer leur terrain si les héritiers n’ont pas les moyens de payer.
"Ce n’est pas une allocation de solidarité, mais une allocation de spoliation des personnes âgées. Nos gramounes, nos personnes âgées ont alors le choix entre hypothéquer l’avenir de leurs enfants ou de se contenter d’une très faible retraite, qui pour certains n’est que de quelques euros. On leur afflige alors une triple peine : vivre dans la grande pauvreté, les priver de transmettre un héritage, si modeste soit-il, sans oublier qu’ils sont porteurs de handicaps" lance-t-il à la ministre.
Il demande alors à la ministre de revoir cette disposition, notamment en rehaussant le seuil de succession à partir duquel l’ASPA reprend les sommes données, qui est de 39.000 euros en métropole et 100.000 euros à La Réunion.
En réponse, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées lui a lu la loi actuelle. "En l’état, ça me paraît répondre au devoir d’attention envers les personnes en situation d’une part, en situation de retraite d’autre part et en situation géographique particulière avec les territoires ultramarins en dernier court" a-t-elle conclu. Bref, circulez, il n’y a rien à voir.