
En 2012, 31 cas de dengue ont été recensés durant les six premiers mois de l'année. Après huit mois d'absence de circulation virale, un nouvel épisode de transmission autochtone du virus vient d'être mis en évidence sur la commune du Tampon.
"Même si le nombre de cas n'est pas inquiétant, nous confirmons le nombre de deux cas autochtones de dengue dans le Sud de l'île. On a souhaité à ce stade mobiliser nos moyens pour informer la population tout en relayant les messages de prévention", explique le Dr Dominique Polycarpe, directeur de la veille et sécurité sanitaire à l'ARS. Le 15 mars dernier, un premier cas de dengue autochtone (ndlr: la personne n'a pas quitté le territoire et a été contaminée à la Réunion) a été identifié au Tampon. Un autre cas d'infection a été confirmé le 20 mars suite à une recherche de personnes malades dans l'entourage, effectuée par le service de lutte anti-vectorielle, mais "aucune forme sévère de la maladie n'a été mise en évidence", souligne l'ARS.
"Nous avons commencé à prévenir les médecins du Tampon, le personnel hospitalier et les laboratoires de se montrer vigilants", explique Laurent Filleul, responsable de l'institut de veille sanitaire à la Réunion. Résultat, le niveau 2A (ndlr : Installation d'une chaine de transmission locale sur la commune du Tampon avec un risque d'intensification de la circulation virale) du plan de lutte contre la dengue et le chikungunya a été activé par les services de l'ARS.
"60 gites larvaires pour 100 maisons visitées"
"Le dispositif de lutte anti-vectorielle est activé. On fait du porte à porte pour voir si des personnes sont malades et si des gites larvaires existent. De plus, des interventions de démoustication de jour et de nuit sont effectuées chaque jour", ajoute Olivier Reilhes, responsable du service de lutte anti-vectorielle à l'ARS. Du fait des fortes pluies et de la chaleur persistante, l'indice de Breteau (ndlr : servant à mesurer le nombre de gites larvaires par maison) est très élevé selon l'ARS. "Nous sommes à 60 gites larvaires pour 100 maisons visitées. C'est considérable. A titre de comparaison entre août et septembre nous sommes à 20 gites larvaires pour 100 maisons", précise-t-il.
L'ARS rappelle les gestes simples à observer pour éviter la propagation du virus. La population est invitée à éliminer les eaux stagnantes dans son environnement et éliminer les déchets pouvant générer des gites larvaires. De plus, l'ARS préconise de se protéger contre les piqûres de moustiques en utilisant des diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants ou moustiquaires, notamment dans les zones où la circulation du virus a été identifiée.
Enfin, l'ARS invite la population a consulté un médecin dès l'apparition de fièvre, associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, vomissements, fatigue ou saignements.
Pour toutes informations, un numéro vert est mis à disposition du public, le 0 800 110 000
"Même si le nombre de cas n'est pas inquiétant, nous confirmons le nombre de deux cas autochtones de dengue dans le Sud de l'île. On a souhaité à ce stade mobiliser nos moyens pour informer la population tout en relayant les messages de prévention", explique le Dr Dominique Polycarpe, directeur de la veille et sécurité sanitaire à l'ARS. Le 15 mars dernier, un premier cas de dengue autochtone (ndlr: la personne n'a pas quitté le territoire et a été contaminée à la Réunion) a été identifié au Tampon. Un autre cas d'infection a été confirmé le 20 mars suite à une recherche de personnes malades dans l'entourage, effectuée par le service de lutte anti-vectorielle, mais "aucune forme sévère de la maladie n'a été mise en évidence", souligne l'ARS.
"Nous avons commencé à prévenir les médecins du Tampon, le personnel hospitalier et les laboratoires de se montrer vigilants", explique Laurent Filleul, responsable de l'institut de veille sanitaire à la Réunion. Résultat, le niveau 2A (ndlr : Installation d'une chaine de transmission locale sur la commune du Tampon avec un risque d'intensification de la circulation virale) du plan de lutte contre la dengue et le chikungunya a été activé par les services de l'ARS.
"60 gites larvaires pour 100 maisons visitées"
"Le dispositif de lutte anti-vectorielle est activé. On fait du porte à porte pour voir si des personnes sont malades et si des gites larvaires existent. De plus, des interventions de démoustication de jour et de nuit sont effectuées chaque jour", ajoute Olivier Reilhes, responsable du service de lutte anti-vectorielle à l'ARS. Du fait des fortes pluies et de la chaleur persistante, l'indice de Breteau (ndlr : servant à mesurer le nombre de gites larvaires par maison) est très élevé selon l'ARS. "Nous sommes à 60 gites larvaires pour 100 maisons visitées. C'est considérable. A titre de comparaison entre août et septembre nous sommes à 20 gites larvaires pour 100 maisons", précise-t-il.
L'ARS rappelle les gestes simples à observer pour éviter la propagation du virus. La population est invitée à éliminer les eaux stagnantes dans son environnement et éliminer les déchets pouvant générer des gites larvaires. De plus, l'ARS préconise de se protéger contre les piqûres de moustiques en utilisant des diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants ou moustiquaires, notamment dans les zones où la circulation du virus a été identifiée.
Enfin, l'ARS invite la population a consulté un médecin dès l'apparition de fièvre, associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées, vomissements, fatigue ou saignements.
Pour toutes informations, un numéro vert est mis à disposition du public, le 0 800 110 000