Une tendance à une nouvelle dégradation
"La situation sanitaire de La Réunion reste, à ce jour maîtrisable et demeure aujourd’hui plus favorable que celle que notre région au mois de septembre dernier. Il y a eu 415 nouveaux cas dans la semaine du 19 au 24 octobre, 500 cas confirmés ces 7 derniers jours, soit une moyenne de 70 cas par jour et donc un nombre de cas confirmés, rapporté à notre population, 6 fois moins élevé que la métropole.
Il y a un taux de positivité sur les tests pratiqués qui reste inférieur à 5 %, donc sur 100 prélèvements effectués, moins de 5 positifs en moyenne. Un nombre de patients présents en médecine, comme en réanimation, encore limité : 31 en médecine, 12 en réanimation, soit 15 % des lits installés.
Pour autant, l'évolution de la situation de ces 7 derniers jours traduit aussi une tendance à une nouvelle dégradation de la situation sur l'île. Pourquoi ?
Parce que la moyenne des 70 cas par jour est plus élevée que celle des 3 semaines précédentes du mois d'octobre, et que cette nouvelle progression n'épargne pas, en particulier, les personnes âgées de plus de 65 ans comme de plus de 75 ans.
Parce qu'on a dû gérer, pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, les effets d'un cluster important en EHPAD : dans un seul établissement, on a recensé 30 personnes contaminées dont 22 résidents et 9 personnels, en 15 jours de temps seulement. Cette situation ayant d'ores et déjà provoqué un décès parmi les résidents.
Parce que l'augmentation du nombre d’admissions en médecine, observée soudainement depuis 2 jours, est importante.
Parce que l'indice de propagation de la maladie est à nouveau supérieur à 1 et que, par conséquent, potentiellement le nombre de personnes contaminées à La Réunion pourrait à ce rythme doubler en 2 semaines."
"La situation sanitaire de La Réunion reste, à ce jour maîtrisable et demeure aujourd’hui plus favorable que celle que notre région au mois de septembre dernier. Il y a eu 415 nouveaux cas dans la semaine du 19 au 24 octobre, 500 cas confirmés ces 7 derniers jours, soit une moyenne de 70 cas par jour et donc un nombre de cas confirmés, rapporté à notre population, 6 fois moins élevé que la métropole.
Il y a un taux de positivité sur les tests pratiqués qui reste inférieur à 5 %, donc sur 100 prélèvements effectués, moins de 5 positifs en moyenne. Un nombre de patients présents en médecine, comme en réanimation, encore limité : 31 en médecine, 12 en réanimation, soit 15 % des lits installés.
Pour autant, l'évolution de la situation de ces 7 derniers jours traduit aussi une tendance à une nouvelle dégradation de la situation sur l'île. Pourquoi ?
Parce que la moyenne des 70 cas par jour est plus élevée que celle des 3 semaines précédentes du mois d'octobre, et que cette nouvelle progression n'épargne pas, en particulier, les personnes âgées de plus de 65 ans comme de plus de 75 ans.
Parce qu'on a dû gérer, pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, les effets d'un cluster important en EHPAD : dans un seul établissement, on a recensé 30 personnes contaminées dont 22 résidents et 9 personnels, en 15 jours de temps seulement. Cette situation ayant d'ores et déjà provoqué un décès parmi les résidents.
Parce que l'augmentation du nombre d’admissions en médecine, observée soudainement depuis 2 jours, est importante.
Parce que l'indice de propagation de la maladie est à nouveau supérieur à 1 et que, par conséquent, potentiellement le nombre de personnes contaminées à La Réunion pourrait à ce rythme doubler en 2 semaines."
"La situation sanitaire sur notre île peu évoluer très vite"
"Il est démontré, jusqu'à présent, que la situation sanitaire sur notre île peu évoluer très vite dans les 2 sens, amélioration ou dégradation. Par conséquent si le développement de la propagation du virus n'est pas une fatalité en soi, grâce à nos efforts collectifs ; à l’inverse le ralentissement de la propagation ne sera pas non plus le fait d’un heureux hasard ni celui d’une immunité collective qui est loin d’être acquise."
Des dépistages trop limités
"Le nombre de tests aujourd'hui pratiqués à La Réunion est devenu trop limité, tout particulièrement le test de suivi préconisé pour les retours de voyages alors que le taux de positivité sur ces tests est à présent supérieur à 2%. Force est de constater que 10% des nouveaux cas de la semaine correspondent à présent à des retours de voyages. Il redevient donc indispensable de se prêter à ce type de dépistage, rassurant pour tout le monde : pour les personnes concernées comme leur entourage."
L'arrivée des diagnostics rapides antigéniques
"Les patients se présentant aux urgences d'un hôpital pour un autre motif que la COVID-19 ou encore les personnels travaillant en EHPAD ou encore les étudiants des universités, vont pouvoir bénéficier dès la semaine prochaine de l'apport de nouveaux tests, les tests de diagnostics rapides antigéniques, qui vont donc donner des résultats rapides en 20 minutes et qui sont considérés comme fiables pour permettre un diagnostic."
Les adultes de 45 à 65 ans constituent le plus gros contingent des patients
"La COVID-19 est une maladie toujours surprenante, déconcertante même et potentiellement grave. En pâtisse les personnes les plus vulnérables et notamment les plus âgées, bien évidemment exposées aux formes les plus graves de la maladie et au décès, mais aussi les adultes de 45 à 65 ans qui constituent, chaque jour, le plus gros contingent des patients hospitalisés en médecine, comme en réanimation avec des risques forts de séquelle respiratoire et/ou neurologique pour le long terme."
L'hypothèse d'un couvre-feu
"Je n'hésiterai pas, sur la base de l'évolution des indicateurs chiffrés, à préconiser et à proposer dès le moment venu à Monsieur le Préfet, le recours à un couvre-feu à large portée comme ultime étape avant l'éventualité d'un reconfinement sur La Réunion, à l'instar de ce qui se pratique dorénavant en métropole ou en Martinique. C'est-à-dire un couvre-feu, qui puisse démarrer dès le début de la soirée chaque jour de la semaine et concerner également tous les week-ends, de nature à limiter le plus possible les interactions sociales mais aussi, et au moins autant, par les regroupements intrafamiliaux."
"Il est démontré, jusqu'à présent, que la situation sanitaire sur notre île peu évoluer très vite dans les 2 sens, amélioration ou dégradation. Par conséquent si le développement de la propagation du virus n'est pas une fatalité en soi, grâce à nos efforts collectifs ; à l’inverse le ralentissement de la propagation ne sera pas non plus le fait d’un heureux hasard ni celui d’une immunité collective qui est loin d’être acquise."
Des dépistages trop limités
"Le nombre de tests aujourd'hui pratiqués à La Réunion est devenu trop limité, tout particulièrement le test de suivi préconisé pour les retours de voyages alors que le taux de positivité sur ces tests est à présent supérieur à 2%. Force est de constater que 10% des nouveaux cas de la semaine correspondent à présent à des retours de voyages. Il redevient donc indispensable de se prêter à ce type de dépistage, rassurant pour tout le monde : pour les personnes concernées comme leur entourage."
L'arrivée des diagnostics rapides antigéniques
"Les patients se présentant aux urgences d'un hôpital pour un autre motif que la COVID-19 ou encore les personnels travaillant en EHPAD ou encore les étudiants des universités, vont pouvoir bénéficier dès la semaine prochaine de l'apport de nouveaux tests, les tests de diagnostics rapides antigéniques, qui vont donc donner des résultats rapides en 20 minutes et qui sont considérés comme fiables pour permettre un diagnostic."
Les adultes de 45 à 65 ans constituent le plus gros contingent des patients
"La COVID-19 est une maladie toujours surprenante, déconcertante même et potentiellement grave. En pâtisse les personnes les plus vulnérables et notamment les plus âgées, bien évidemment exposées aux formes les plus graves de la maladie et au décès, mais aussi les adultes de 45 à 65 ans qui constituent, chaque jour, le plus gros contingent des patients hospitalisés en médecine, comme en réanimation avec des risques forts de séquelle respiratoire et/ou neurologique pour le long terme."
L'hypothèse d'un couvre-feu
"Je n'hésiterai pas, sur la base de l'évolution des indicateurs chiffrés, à préconiser et à proposer dès le moment venu à Monsieur le Préfet, le recours à un couvre-feu à large portée comme ultime étape avant l'éventualité d'un reconfinement sur La Réunion, à l'instar de ce qui se pratique dorénavant en métropole ou en Martinique. C'est-à-dire un couvre-feu, qui puisse démarrer dès le début de la soirée chaque jour de la semaine et concerner également tous les week-ends, de nature à limiter le plus possible les interactions sociales mais aussi, et au moins autant, par les regroupements intrafamiliaux."