Ambiance fébrile ce matin au Palais de la Source. L'ex-ARAST attendait patiemment une réponse de la Préfecture qui pouvait peut-être mettre fin au conflit de plusieurs semaines, opposant le Conseil général et les ex-employés licenciés. L'attente du communiqué dure plusieurs heures. C'est finalement vers 14h30 que les occupants prennent connaissance du courrier envoyé à la Préfecture et signé Nassimah Dindar.
"Je vous informe que j'envisage de réunir, dès libération des locaux du Palais de la Source, les instances délibérantes à effet de faire valider l'enveloppe de cette aide d'urgence à hauteur de 336.000€", écrit-elle au préfet. C'est donc une aide d'urgence de 1.000€ qui serait versée à 336 personnes, soit la moitié de celles ayant signé la CRP (Convention de reclassement personnalisé).
Moitié-moitié entre le Département et l'AGS
Ce versement intervient, car comme convenu à la préfecture la semaine dernière le Conseil général et les AGS s'étaient engagés à payer à chaque salarié une aide d'urgence de 1.000 €, se partageant les frais à moitié. "Les employés qui ont signé la Convention de reclassement personnalisé se sont retrouvés avec un trou dans leur salaire de décembre. C'est ce que comblerait les 1.000€ du Conseil général", expliquait Valérie Bénard, porte-parole de l'ex-ARAST.
Les AGS, au lieu des 1.000€ à 336 personnes de la CRP, se sont engagées à reverser à tous un second mois de préavis, et à ceux ayant signé la CRP, leur salaire du 5 au 25 décembre.
Indignation face au "chantage"
La lettre de la présidente du Conseil général mentionne aussi la "signature d'un protocole d'accord tripartite entre l'État, la représentante des ex-salariés de l'ARAST et le Département", afin de pouvoir, au bout du compte, peut-être toucher les indemnités tant attendues. Là encore, elle précise que le protocole doit "mentionner, principalement, la libération immédiate des locaux du Conseil général".
A l'annonce de ces conditions, les occupants de l'hémicycle ont montré leur indignation face à ce qu'ils ont nommé "chantage". L'assemblée générale qui s'en est suivi a pu montrer un vote où la majorité a décidé de tenir le siège du Conseil général. Les ex-employés de l'ARAST ont montré clairement leurs intentions cet après-midi : ils ne quitteront les lieux que lorsqu'ils auront obtenu leur dû, et en totalité, et non quelques aides d'urgence par ci et par là. "S'ils veulent qu'on quitte le Conseil général, ça veut dire qu'on gêne, et bien on va rester là tant qu'on n'aura pas ce qu'on veut !", clamait une ex-employée.
L'ex-ARAST ne veut pas céder, mais durcir le mouvement
Certains participants à l'assemblée cet après-midi proposaient de durcir le mouvement : "Il faut faire du bruit, bloquer le portail !". Bloquer le portail, c'est ce qu'ils ont d'ailleurs tenté de faire vers 15h30, avant que la sécurité ne le rouvre quelques dizaines de minutes plus tard.
Tout, en cette fin d'après-midi, laissait croire que le conflit ne prendra vraiment fin que lorsqu'ils obtiendront, indemnités pour certains et intégration pour d'autres. Au jour d'aujourd'hui, ils ne sont que 55 à avoir été réembauchés ailleurs, pour des contrats débutant dès le 1er février.
Dans la vidéo, ambiance au Palais de la Source aujourd'hui, et réactions de Valérie Bénard, porte-parole des ex-ARAST.
"Je vous informe que j'envisage de réunir, dès libération des locaux du Palais de la Source, les instances délibérantes à effet de faire valider l'enveloppe de cette aide d'urgence à hauteur de 336.000€", écrit-elle au préfet. C'est donc une aide d'urgence de 1.000€ qui serait versée à 336 personnes, soit la moitié de celles ayant signé la CRP (Convention de reclassement personnalisé).
Moitié-moitié entre le Département et l'AGS
Ce versement intervient, car comme convenu à la préfecture la semaine dernière le Conseil général et les AGS s'étaient engagés à payer à chaque salarié une aide d'urgence de 1.000 €, se partageant les frais à moitié. "Les employés qui ont signé la Convention de reclassement personnalisé se sont retrouvés avec un trou dans leur salaire de décembre. C'est ce que comblerait les 1.000€ du Conseil général", expliquait Valérie Bénard, porte-parole de l'ex-ARAST.
Les AGS, au lieu des 1.000€ à 336 personnes de la CRP, se sont engagées à reverser à tous un second mois de préavis, et à ceux ayant signé la CRP, leur salaire du 5 au 25 décembre.
Indignation face au "chantage"
La lettre de la présidente du Conseil général mentionne aussi la "signature d'un protocole d'accord tripartite entre l'État, la représentante des ex-salariés de l'ARAST et le Département", afin de pouvoir, au bout du compte, peut-être toucher les indemnités tant attendues. Là encore, elle précise que le protocole doit "mentionner, principalement, la libération immédiate des locaux du Conseil général".
A l'annonce de ces conditions, les occupants de l'hémicycle ont montré leur indignation face à ce qu'ils ont nommé "chantage". L'assemblée générale qui s'en est suivi a pu montrer un vote où la majorité a décidé de tenir le siège du Conseil général. Les ex-employés de l'ARAST ont montré clairement leurs intentions cet après-midi : ils ne quitteront les lieux que lorsqu'ils auront obtenu leur dû, et en totalité, et non quelques aides d'urgence par ci et par là. "S'ils veulent qu'on quitte le Conseil général, ça veut dire qu'on gêne, et bien on va rester là tant qu'on n'aura pas ce qu'on veut !", clamait une ex-employée.
L'ex-ARAST ne veut pas céder, mais durcir le mouvement
Certains participants à l'assemblée cet après-midi proposaient de durcir le mouvement : "Il faut faire du bruit, bloquer le portail !". Bloquer le portail, c'est ce qu'ils ont d'ailleurs tenté de faire vers 15h30, avant que la sécurité ne le rouvre quelques dizaines de minutes plus tard.
Tout, en cette fin d'après-midi, laissait croire que le conflit ne prendra vraiment fin que lorsqu'ils obtiendront, indemnités pour certains et intégration pour d'autres. Au jour d'aujourd'hui, ils ne sont que 55 à avoir été réembauchés ailleurs, pour des contrats débutant dès le 1er février.
Dans la vidéo, ambiance au Palais de la Source aujourd'hui, et réactions de Valérie Bénard, porte-parole des ex-ARAST.
