Les ex-salariés de l'ARAST toujours en lutte pour une application simple de la loi, ont organisé un pique-nique, aujourd'hui dans la cour du palais de La Source. L'ambiance bon enfant qui y règne dissimule un autre drame qui se joue depuis quelques semaines. Certaines n'ont plus rien à manger.
Ainsi à Noël, Chloé et ses deux enfants se sont fait inviter chez des amis. “Il n'y avait plus rien à manger à la maison. Je n'avais pas le choix, nous avons joué les pique-assiettes. Et ce que je fais encore aujourd'hui...”
Les dons alimentaires de deux ou trois enseignes de l'île ont été entassés dans l'hémicycle “pour éviter qu'on nous les vole. Nous avons plus que jamais besoin de ce nous donnent ces grandes surfaces : riz, grain, conserves, jus de fruit, petit-déjeuner... Cela nous permet d'offrir des colis alimentaires à nos collègues qui sont vraiment dans le besoin”.
Selon Valérie Bénard, ils sont près de 500 familles à survivre grâce à la générosité de ces deux ou trois enseignes de la grande distribution. “Nous devons encore tous nous serrer les coudes, et certains, la ceinture, pour tenir jusqu'au versement des indemnités ou de l'allocation chômage. Les 1.000 euros d'aide d'urgence ne sont pas non plus sur les comptes”.
“Certaines ex-salariées, surtout les mères célibataires, sont dans une très grande détresse”. Valérie Bénard reçoit chaque jour des coups de fil “de femmes en pleurs et totalement découragées”. Tout à l'heure dans la cour du Conseil général, l'une d'entre elles a lâché cette phrase terrible : “S'il n'y avait pas mes enfants, j'aurai déjà mis fin à cette épreuve, c'est trop dur...”
Certains de ces enfants n'iront pas à l'école demain...
* nom d'emprunt
Ainsi à Noël, Chloé et ses deux enfants se sont fait inviter chez des amis. “Il n'y avait plus rien à manger à la maison. Je n'avais pas le choix, nous avons joué les pique-assiettes. Et ce que je fais encore aujourd'hui...”
Les dons alimentaires de deux ou trois enseignes de l'île ont été entassés dans l'hémicycle “pour éviter qu'on nous les vole. Nous avons plus que jamais besoin de ce nous donnent ces grandes surfaces : riz, grain, conserves, jus de fruit, petit-déjeuner... Cela nous permet d'offrir des colis alimentaires à nos collègues qui sont vraiment dans le besoin”.
Selon Valérie Bénard, ils sont près de 500 familles à survivre grâce à la générosité de ces deux ou trois enseignes de la grande distribution. “Nous devons encore tous nous serrer les coudes, et certains, la ceinture, pour tenir jusqu'au versement des indemnités ou de l'allocation chômage. Les 1.000 euros d'aide d'urgence ne sont pas non plus sur les comptes”.
“Certaines ex-salariées, surtout les mères célibataires, sont dans une très grande détresse”. Valérie Bénard reçoit chaque jour des coups de fil “de femmes en pleurs et totalement découragées”. Tout à l'heure dans la cour du Conseil général, l'une d'entre elles a lâché cette phrase terrible : “S'il n'y avait pas mes enfants, j'aurai déjà mis fin à cette épreuve, c'est trop dur...”
Certains de ces enfants n'iront pas à l'école demain...
* nom d'emprunt





