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ARAST : Nassimah a joué… et elle a perdu !

Le tribunal des Prud’hommes de Saint-Pierre vient de rendre sa décision dans l’affaire de l’ARAST en condamnant le Conseil général au paiement des indemnités légales de licenciement et au règlement des indemnités de licenciement sans cause réelle correspondant à 6 mois de salaire par requérant. La facture s’annonce énorme : le Département devra sortir plus […]

Ecrit par Pierrot Dupuy – le jeudi 18 novembre 2010 à 17H33

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Le tribunal des Prud’hommes de Saint-Pierre vient de rendre sa décision dans l’affaire de l’ARAST en condamnant le Conseil général au paiement des indemnités légales de licenciement et au règlement des indemnités de licenciement sans cause réelle correspondant à 6 mois de salaire par requérant.

La facture s’annonce énorme : le Département devra sortir plus d’un million d’euros rien que pour ces quelques salariés du Sud ! Je vous laisse imaginer l’enveloppe pour l’ensemble des 1.000 salariés !

A l’époque, Nassimah Dindar était pourtant sûre d’elle : ce sont les AGS qui doivent payer. Dans plusieurs déclarations aux médias, elle avait affirmé que toutes les jurisprudences allaient dans ce sens et que le Département ne risquait rien. Si je peux me permettre un conseil, il est urgent qu’elle change d’avocat !

L’affaire n’est pas pour autant totalement terminée et les ex-salariés ne sont pas au bout de leur calvaire, puisque le Conseil général s’apprête apparemment à faire appel. Ils ne sont donc pas prêts de toucher leurs chèques, à moins que le tribunal, dans sa grande bonté, ne décide de prononcer l’exécution provisoire de sa décision.

Quoi qu’il en soit, il restera que cette crise aura été une des pires catastrophes sociales de l’histoire de notre île. Plus de 1.000 salariés jetés d’un coup à la rue, pour quelques millions d’euros qu’il faudra de toutes façons sortir.

Nassimah Dindar a joué… et a perdu.

Malgré cela, elle s’en sort bien. Au delà des conséquences politiques, qui seront vite oubliées, le Département devra simplement réaffecter certains budgets. On versera un peu moins à d’autres associations, et le tour sera joué.

Tandis que les 1.000 salariés de l’ARAST, eux, c’est un travail qu’ils ont perdu, avec toutes conséquences sociales que cela implique : chômage, problèmes familiaux, divorce parfois, études des enfants qui ne pourront s’effectuer. Et il semblerait que l’on soit passé à côté, fort heureusement, de conséquences encore plus graves et dramatiques.

Le pire, c’est que je ne suis même pas certain que cela perturbe un tant soit peu le sommeil de ceux qui ont pris cette décision…

 

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