Revenir à la rubrique : Social

ARAST : La réunion promise par l’Elysée n’aboutit pas

La réunion promise aux ex-salariés de l'ARAST par l'Elysée a eu lieu cet après-midi à la préfecture. Elle n'a abouti à rien de concret, au grand désespoir des manifestants, excepté au déblocage d'aides d'urgence supplémentaires, dont un second mois de préavis versé par les AGS et le Conseil général. Tout l'après-midi, la tension s'est faite sentir dans le jardin de la préfecture.

Ecrit par Johanne Chung To Sang – le vendredi 22 janvier 2010 à 21H23

Pendant près de deux heures, se sont rassemblées autour de la table des négociations les parties impliquées dans le dossier, entre autres le Préfet, les AGS, le Conseil général en la personne d’Ibrahim Dindar, Monica Govindin, et Valérie Bénard, porte-parole des ex-ARAST. A l’issue de la rencontre, Valérie Bénard a pu rendre compte à ses camarades que rien n’avait été décidé pour leur sort à propos des indemnités. Les seules avancées consistent en un déblocage d’une aide d’urgence pour les personnes n’ayant pas signé la CRP (Convention de reclassement personnalisé) – qui sont au nombre de 430 – et la prise en charge de ces personnes par le Pôle Emploi; les quelques 672 personnes ayant signé la Convention elles, recevront des AGS ou du Conseil général, un deuxième mois de préavis, équivalent à un mois de salaire. La déception a remplacé les grands espoirs que les militants avaient placé dans la réunion d’aujourd’hui. Le dossier étant depuis mardi pris en charge par l’Elysée, ils espéraient une résolution rapide de leur situation et une fin de la crise. A la place, ils se retrouvent avec une autre réunion avec le préfet prévue pour lundi, où sera décidé qui de l’AGS ou du Conseil général paiera, et quoi. Évanouissements et tensions chez les ex-employés. Ces réunions qui se succèdent sans mettre fin au conflit commencent à échauffer les esprits. La tension était plus que palpable cet après-midi au jardin de la préfecture, où quelques 300 personnes siégeaient. On a notamment pu constater que le ton montait sérieusement entre les ex-salariés de l’ARAST eux-mêmes, les esprits s’échauffant encore plus à l’annonce des conclusions de la rencontre. Avec la chaleur, le stress et l’énervement face à leur situation précaire, deux femmes ont été victimes de malaises, s’évanouissant dans la foule. Dans la vidéo, les précisions et réactions de Valérie Bénard, porte-parole de l’ex-ARAST, et de Paul Junot, secrétaire général de la CFDT. On peut aussi y voir un aperçu de l’ambiance à la préfecture cet après-midi, qu’on pouvait qualifier de tendue, entre malaises, crises de colère, et les siffllets et huées des manifestants.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les journalistes du Quotidien campent devant le tribunal

Une vingtaine de journalistes du Quotidien de La Réunion se sont installés devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis. Une décision est attendue ce mercredi sur le sort du média placé en liquidation judiciaire depuis le 4 octobre.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.