
Les rumeurs les plus folles circulent sur le net. Certains qui veulent jouer à "Mr-je-sais-tout", affirment péremptoirement que l'alerte rouge sera déclenchée à minuit. D'autres, tout autant sûrs d'eux, annoncent plutôt 10h ou midi... En fait, personne ne sait. Peut-être que le préfet lui même hésite encore et qu'il ne prendra sa décision qu'au dernier moment, en fonction des dernières évolutions météorologiques.
Le déclenchement d'une alerte rouge est par définition propice aux polémiques. Souvent, les préfets qui ont eu à recourir à cet exercice se sont vertement fait critiquer, pour l'avoir déclenchée ou trop tôt ou trop tard, ou pour l'avoir étendue à tout le département alors que certaines régions bénéficiaient d'un soleil radieux.
Pour éviter ce genre de mésaventure au préfet Jean-Luc Marx, nous allons nous permettre de lui donner quelques conseils.
Tout d'abord, il devrait échapper aux moucatages provenant de Réunionnais se plaignant de ne pouvoir circuler alors que leur région n'a pas du tout été concernée par le cyclone. Avec Bejisa, malheureusement, la taille, l'intensité et la trajectoire du cyclone sont telles que toutes les régions de la Réunion devraient être impactées.
Reste l'éventuelle polémique liée à l'heure. Si je peux me permettre un conseil, l'idéal serait de déclencher l'alerte rouge jeudi matin à 8h, avec une annonce faite au travers des médias dès 5h, à l'heure où nombre de Réunionnais se réveillent pour aller travailler.
La solution d'une alerte lancée à midi par exemple est à mon avis la pire hypothèse. Imaginez toutes ces personnes habitant à quelques dizaines de kilomètres de leurs lieux de travail, obligées de prendre leurs voitures demain matin dans des conditions déjà très difficiles, et à qui on annoncerait en cours de matinée qu'il va falloir qu'elles rentrent chez elles à midi, dans des conditions météorologiques qui se seront encore dégradées entre-temps.
En tout état de cause, c'est au préfet qu'il revient de prendre la décision. Espérons qu'il prendra la bonne...
Le déclenchement d'une alerte rouge est par définition propice aux polémiques. Souvent, les préfets qui ont eu à recourir à cet exercice se sont vertement fait critiquer, pour l'avoir déclenchée ou trop tôt ou trop tard, ou pour l'avoir étendue à tout le département alors que certaines régions bénéficiaient d'un soleil radieux.
Pour éviter ce genre de mésaventure au préfet Jean-Luc Marx, nous allons nous permettre de lui donner quelques conseils.
Tout d'abord, il devrait échapper aux moucatages provenant de Réunionnais se plaignant de ne pouvoir circuler alors que leur région n'a pas du tout été concernée par le cyclone. Avec Bejisa, malheureusement, la taille, l'intensité et la trajectoire du cyclone sont telles que toutes les régions de la Réunion devraient être impactées.
Reste l'éventuelle polémique liée à l'heure. Si je peux me permettre un conseil, l'idéal serait de déclencher l'alerte rouge jeudi matin à 8h, avec une annonce faite au travers des médias dès 5h, à l'heure où nombre de Réunionnais se réveillent pour aller travailler.
La solution d'une alerte lancée à midi par exemple est à mon avis la pire hypothèse. Imaginez toutes ces personnes habitant à quelques dizaines de kilomètres de leurs lieux de travail, obligées de prendre leurs voitures demain matin dans des conditions déjà très difficiles, et à qui on annoncerait en cours de matinée qu'il va falloir qu'elles rentrent chez elles à midi, dans des conditions météorologiques qui se seront encore dégradées entre-temps.
En tout état de cause, c'est au préfet qu'il revient de prendre la décision. Espérons qu'il prendra la bonne...