Inutile de chercher, les sachets font partie intégrante du marché.
Ici au Chaudron c’est comme partout ailleurs, barquettes en plastiques et sacs plastiques sont devenus l’outil indispensable des forains.
Pourtant, ils leur coûtent un budget important à l’année et les vendeurs sont les premiers à regretter leur usage. « Si on ne donne pas de sachets, les clients s’en vont. Ils se sont trop habitués à cela« , explique Daniel un vendeur de légumes.
Marie-ange est en train d’acheter son kilo de tomates. Pour elle, il est possible de faire autrement, comme dans l’ancien temps. « Quand j’étais petite, c’était plus simple et moins polluant. On mettait la bassine de fruits ou légumes directement dans la tante« , explique-t-elle.
Entre deux cris pour vendre ses salades, Philippe raconte qu’il a tenté de participer à cette semaine sans sachets en demandant, pour chaque vente, si un sac était nécessaire. Mais seul, évidemment, le combat est difficile.
Finalement, pas vraiment de polémique. Clients comme vendeurs sont favorables à la disparition de ces sachets.
Autant que les balayeurs qui nettoient le parking une fois le marché terminé…