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A propos du Coq de Feu: Que serions-nous sans nos amis les Chinois?

Je voudrais, en ce jour cher aux Chinois, dire à mon ami Jerry Ayan : « Wo aï ni ! » C’est bien comme ça qu’on dit en mandarin, non ? En tout cas, c’est ce que m’a appris, en 1996, lors d’une finale des Questions pour un Champion « spécial francophonie », une splendide enfant de Pékin du nom de Lan faisant […]

Ecrit par – le samedi 28 janvier 2017 à 18H17

Je voudrais, en ce jour cher aux Chinois, dire à mon ami Jerry Ayan : « Wo aï ni ! » C’est bien comme ça qu’on dit en mandarin, non ? En tout cas, c’est ce que m’a appris, en 1996, lors d’une finale des Questions pour un Champion « spécial francophonie », une splendide enfant de Pékin du nom de Lan faisant partie de la délégation chinoise. Je le dis à Jerry mais aussi à tous mes autres amis, les Wu Tiu Yuen, les Laï Kune, les Ah Ton, les Ah Fat et tous les autres…

J’ose dire que c’est la présence de nos Chinois qui a sauvé de la désespérance totale bon nombre de familles créoles des années 40/50. Leur système de « Carnet le mois » a permis à des milliers de familles ultra-pauvres, de manger, de s’habiller, d’envoyer les mômes à l’école en attendant que l’argent-carnet mensuel, sinon les maigres revenus de colons surexploités, ne permettent de régler les dettes.

A ce titre et bien d’autres, nos Chinois ont aidé à forger une identité patrimoniale créole réunionnaise qu’il serait intellectuellement bien malhonnête de leur dénier.
Il y a tant de ressemblances entre nous, aussi… 

En notre qualité de : Créoles français d’un côté, et fils de l’Empire du Milieu de l’autre, nous sommes de sacrés gourmands. Ce n’est pas par hasard si nos deux arts gastronomiques, chinois et français, sont considérés comme les deux premiers de la planète.
Pas non plus un hasard si le Coq est vénéré des deux côtés.

Plus d’une fois quelque ami chinois m’a tendu une main secourable. Il y en eut plusieurs. Je dois ajouter que les Chinois sont là, dans ma mémoire, qu’il s’agisse de copains de la communale, de boutiquiers qui m’ont aidé à fortifier ma gourmandise naturelle, de copains du vieux lycée ou de collègues journalistes.

Je répète à tous en général, et à chacun en particulier :

« Wo aï ni » et Bonne année du Coq de Feu.

Jules.

 

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