A propos de Pass’Port : rétablir la vérité
L’approche des élections municipales est l’occasion pour certains, en manque d’inspiration, d’utiliser toutes sortes de prétextes pour provoquer des polémiques qui évitent la confrontation saine des idées et des projets. Un des sujets qu’affectionnent ceux qui ont cette vision irrespectueuse de la politique et de la population est celui de l’association Pass’Port, dont la disparition […]
Ecrit par zinfos974 – le vendredi 07 mars 2014 à 13H58
L’approche des élections municipales est l’occasion pour certains, en manque d’inspiration, d’utiliser toutes sortes de prétextes pour provoquer des polémiques qui évitent la confrontation saine des idées et des projets.
Un des sujets qu’affectionnent ceux qui ont cette vision irrespectueuse de la politique et de la population est celui de l’association Pass’Port, dont la disparition est présentée sous un jour partisan et trompeur.
Il convient donc de rétablir la vérité et les Portois sauront juger sur la base de faits et non sur les déclarations fantaisistes qui émaillent malheureusement cette campagne pour les élections municipales.
Quelques faits historiques permettent de rétablir la vérité :
– C’est sous l’impulsion de l’équipe municipale que l’association Pass’Port a été créée le 18 novembre 1989, avec des militants du monde culturel et de l’éducation populaire. La vocation de cette structure : organiser et favoriser l’animation dans les quartiers, accompagner les habitants dans leurs projets individuels ou collectifs (formation, diffusion culturelle, tourisme familial et social, etc.). Très vite, Pass’Port s’est imposée comme une association emblématique dont le rayonnement a dépassé les frontières communales et même celles de l’île.
– 20 ans plus tard, en 2009, Pass’Port disparaît, non pour des problèmes financiers mais bien suite à des difficultés engendrées par des rivalités de personnes et surtout des revendications salariales exorbitantes, bien au-dessus des rémunérations des employés communaux. Malgré les tentatives de médiation initiées par la ville, les grèves et les blocages vont se succéder jusqu’à ce qu’une mission d’assistance soit confiée à des administrateurs judiciaires. Dans les conclusions de leur rapport, les administrateurs judiciaires ont souligné, le 21 novembre 2008, que « le conflit dans lequel se sont enfermés les protagonistes depuis environ deux ans conduit à une prise de décision extrême : la demande de liquidation judiciaire alors même que l’association ne se trouvait pas en état de cessation des paiements et aurait pu ainsi bénéficier d’une procédure de sauvegarde ». Dans ce document, les administrateurs judiciaires pointent par ailleurs, de la part de certains salariés, « des revendications personnelles et financières qui n’étaient pas adaptées aux ressources de l’association » ainsi que des « conflits de personnes devenus passionnels ».
Cette situation a été poussée à son paroxysme par quelques personnes que l’on retrouve maintenant main dans la main avec un candidat ou embauchées dans la grande commune voisine. Cela a précipité la dissolution de la structure, malgré les tentatives de conciliation de la Ville.
– Afin de ne pas pénaliser la population et de combler progressivement le vide laissé par Pass’Port, la municipalité portoise s’est engagée dans la création de centres sociaux et culturels. Ainsi trois centres sociaux et culturels ont déjà vu le jour sur la Ville : le centre du Coeur Saignant, le centre Farfar de la Rivière des Galets, le centre du quartier Say. Un quatrième est actuellement en préparation. Ces associations d’éducation populaire, rassemblées au sein de la Fédération des centres sociaux, sont particulièrement bien adaptées au travail sur le lien social, la solidarité, l’animation, l’accompagnement des personnes fragiles ou en détresse. Leur devise : « Pour un autre quotidien solidaire et citoyen ».
Puisse cette devise inspirer ceux qui aujourd’hui ne sont motivés que par des règlements de compte reposant sur des contre-vérités.
La Section communiste du Port