
C’est l’histoire banale comme on en voit à la fin de la trêve hivernale en métropole ou de la période cyclonique à La Réunion: l’expulsion de locataires qui ne sont pas à jour de leur loyer. Au mois de juin 2008, la famille M’Némosyne devait 9.819 € euros de loyer à la SIDR. Cette dette s’élève aujourd’hui à 6607 €.
Marie-Yolaine M’Némosyne, divorcée et employée dans un restaurant du Port, a empruntée 2.300 € à ses proches et paye depuis deux loyers par mois pour couvrir sa dette. Si son avocat Jean-Jacques Morel est parvenu à surseoir à une première décision, il n’a plus aujourd'hui de moyens juridiques pour s’opposer à la décision du tribunal d’instance du 27 novembre 2008.
L’échéance du 15 avril qui marque la fin de la période cyclonique est devenue le cauchemar de Marie-Yolaine M’Némosyne car la SIDR exige le paiement immédiat de la totalité des 6.607 €, sinon il y aura exécution de l’expulsion.
Il est difficile dans ce dossier d’incriminer la SIDR. La Société immobilière de La Réunion a d’une part respecté la loi et a épuisé les recours possibles pour aider Marie-Yolaine M’Némosyne. Le tort de cette femme a été d’avoir réagi en dehors des délais établis par la loi. Faut-il pour autant la sanctionner elle et ses trois enfants ?
En effet, ces derniers mois ont été une pénible épreuve pour cette femme qui ne sait ni lire ni écrire. C’est seule, la plupart du temps, en bus entre Saint-Paul et Saint-Denis, et à pied entre les différents bureaux que cette femme d’une cinquantaine d’années a fait face aux tracasseries administratives et judiciaires.
C’est toujours avec sa grande tante, remplie d’une dizaine de kilos de documents, de formulaires et de papiers, qu’elle va de bureau en bureau pour essayer de garder la maison dans laquelle elle vit depuis 33 ans.
C’est souvent le cœur gros, l’esprit également fatigué par “le harcèlement moral subi dans son travail” qu’elle fixe l’horizon et l’avenir incertains, brouillés par des larmes abondantes. “Mi pleure tous les jours”.
C’est l’âme meurtrie et avec l’énergie du désespoir que Marie-Yolaine M’Némosyne s’apprête à livrer une dernière bataille pour garder un toit au-dessus de la tête de ses enfants...
Marie-Yolaine M’Némosyne, divorcée et employée dans un restaurant du Port, a empruntée 2.300 € à ses proches et paye depuis deux loyers par mois pour couvrir sa dette. Si son avocat Jean-Jacques Morel est parvenu à surseoir à une première décision, il n’a plus aujourd'hui de moyens juridiques pour s’opposer à la décision du tribunal d’instance du 27 novembre 2008.
L’échéance du 15 avril qui marque la fin de la période cyclonique est devenue le cauchemar de Marie-Yolaine M’Némosyne car la SIDR exige le paiement immédiat de la totalité des 6.607 €, sinon il y aura exécution de l’expulsion.
Il est difficile dans ce dossier d’incriminer la SIDR. La Société immobilière de La Réunion a d’une part respecté la loi et a épuisé les recours possibles pour aider Marie-Yolaine M’Némosyne. Le tort de cette femme a été d’avoir réagi en dehors des délais établis par la loi. Faut-il pour autant la sanctionner elle et ses trois enfants ?
En effet, ces derniers mois ont été une pénible épreuve pour cette femme qui ne sait ni lire ni écrire. C’est seule, la plupart du temps, en bus entre Saint-Paul et Saint-Denis, et à pied entre les différents bureaux que cette femme d’une cinquantaine d’années a fait face aux tracasseries administratives et judiciaires.
C’est toujours avec sa grande tante, remplie d’une dizaine de kilos de documents, de formulaires et de papiers, qu’elle va de bureau en bureau pour essayer de garder la maison dans laquelle elle vit depuis 33 ans.
C’est souvent le cœur gros, l’esprit également fatigué par “le harcèlement moral subi dans son travail” qu’elle fixe l’horizon et l’avenir incertains, brouillés par des larmes abondantes. “Mi pleure tous les jours”.
C’est l’âme meurtrie et avec l’énergie du désespoir que Marie-Yolaine M’Némosyne s’apprête à livrer une dernière bataille pour garder un toit au-dessus de la tête de ses enfants...