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A nouveau le blocus au Département

L'accès au Conseil général est interdit au public ce matin. Environ cinq ex-salariés de l'Arast et leur porte-parole Valérie Bénard disent être simplement "venus faire une petite visite". En vérité, il s'agit plutôt de savoir si la commission permanente accordera une avance sur trésorerie à Corbeille d'Or, une entreprise privée d'aide à la personne...

Ecrit par Karine Maillot – le mercredi 10 février 2010 à 11H53

Une poignée d’ex-salariés de l’Arast qui s’est rendue au Palais de la Source, à Saint-Denis, ce matin vers 10h, a suffit pour interdire toutes autres entrées que le personnel à l’intérieur du Conseil général.

Valérie Bénard, porte-parole des ex-salariés de l’Arast toujours en zone de non-droit, est également présente. « Nous sommes seulement venues dire que nous sommes toujours là », affirme la syndicaliste. « Cela a suffit pour faire bloquer l’entrée », ironise-t-elle.

« La présidente du Conseil général se mure dans un château fort »

Même les élus, en l’occurrence de l’opposition, ont dû s’imposer auprès des vigiles pour entrer dans le Département et assister à la commission permanente de ce matin. « On n’est pas en Afrique du Sud ! », a crié le conseiller général Cyrille Hamilcaro, aux vigiles qui lui interdisaient l’entrée. « La présidente du Conseil général se mure dans un château fort, indique Stéphane Fouassin, conseiller général et maire de Salazie. On a l’impression d’être dans une autre dimension ».

« Est-ce que l’avance de trésorerie qui serait accordée à Corbeille d’Or, soit un 1,2 million d’euros, est à l’ordre du jour ? »

La question que tout le monde se pose bien évidemment : « Est-ce que l’avance de trésorerie qui serait accordée à Corbeille d’Or, soit un 1,2 million d’euros, est à l’ordre du jour ? ». Cela serait contraire au code des marchés publics car Corbeille d’or est une entreprise privée de services d’aide à la personne.

Si cette avance était votée par le Conseil général, les ex-salariés de l’Arast risquent à nouveau de monter au créneau. Ils n’ont toujours pas perçu les 1.000 euros d’aide d’urgence promis par le Conseil général et bloqués depuis la commission permanente du 3 février dernier.

 

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