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A la Réunion, le marché publicitaire représente 900 emplois et 200 millions d’euros

Hier, se tenait à l’IAE (Institut d’administration des Entreprises) la présentation par IPSOS Océan Indien du premier observatoire du marché de la publicité à la Réunion. Une étude commandée par l’AACC (Association des Agences-Conseils en Communication) de la Réunion pour connaitre le poids de la filière et les attentes des différents acteurs du milieu gravitant […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 28 mars 2012 à 10H23

Hier, se tenait à l’IAE (Institut d’administration des Entreprises) la présentation par IPSOS Océan Indien du premier observatoire du marché de la publicité à la Réunion. Une étude commandée par l’AACC (Association des Agences-Conseils en Communication) de la Réunion pour connaitre le poids de la filière et les attentes des différents acteurs du milieu gravitant autour de la publicité à la Réunion.

« L’étude permet d’éclairer l’estimation du poids de la filière publicité, notamment la répartition des investissements publicitaires », explique Armelle Garnier, directrice études et méthodes à IPSOS Océan Indien. A la Réunion, la filière publicité représente 900 emplois pour un chiffre d’affaires estimé à plus de 200 millions d’euros pour l’année 2011. Malgré l’effet crise qui s’est installé dans l’île depuis 2008, l’investissement publicitaire se porte « bien » et est en augmentation depuis le début de cette année par rapport à l’année 2011.

« Les annonceurs sont dans une logique de plus communiquer pour survivre à la crise« , souligne Armelle Garnier. Des annonceurs qui investissent majoritairement sur la télévision (35%), suivie par la presse (25%), la radio (16%), l’affichage (13%). Le nouveau média, internet ne représente que 10% des investissements médias à la Réunion.

Un réel manque de communication dans la chaîne

Cette étude avait pour objectif de montrer les relations qui existent entre annonceurs, agences, sociétés de production et régies publicitaires. « Le but était d’interroger les acteurs de la filière sur leurs relations« , ajoute-t-elle. Même si tous sont unanimes pour « souligner » le professionnalisme de chacun, les critiques se focalisent sur les prix pratiqués et l’opacité qui existe sur les tarifs. « En retour les agences et sous-traitants regrettent que les annonceurs n’énoncent pas clairement les objectifs. Ils regrettent que les moyens financiers et le niveau d’expertise des interlocuteurs ne soient par toujours à la hauteur des exigences« , explique l’étude IPSOS.

Bizarrement, alors que ces acteurs travaillent pour les médias, dans le domaine de la publicité, l’étude soulève un réel manque de « communication » dans la chaîne. « Il y a une absolue nécessité que les acteurs proposent des solutions adaptées aux besoins« , conclut Armelle Garnier.

Cet observatoire du marché publicitaire à la Réunion doit être renouvelé chaque année.

 

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