Colère, déception mais détermination, ces sentiments ont animé Chryslène Moutiama et une partie du personnel du piquet de grève, tout au long de la nuit. La tension est montée d’un cran lorsqu’une lumière a été aperçue à l’intérieur du bâtiment de la Caisse d’allocations familiales.
Au même moment, un syndicaliste de la CAF, présent au pique-nique de la CGSS, à quelques kilomètres de là, a appris que l’alarme a été déclenché. Devant le siège de la CAF, c’est l’effervescence. Un dispositif est déployé pour surveiller toutes les issues. Chryslène Moutiama est alors au four et au moulin.
Elle a alors sollicité ses collègues pour une plus grande vigilance. La discussion sur la présence d’individus à l’intérieur et leur objectif, s’est poursuivi avec quelques employés de la CGSS, venus en renfort.
Hier soir, une rumeur qui s’est répandue comme une traînée de poudre parmi les grévistes, présageait d’une possible intervention de forces de l’ordre pour “libérer l’entrée de la Caisse d’allocations familiales”.