La zone U correspond aux terrains urbanisés.
Le classement en UA, UB, UC, UD correspond essentiellement à la densité de construction allant du centre ville (UA) vers les écarts (UD – espaces ruraux). Ainsi en zone UA et UB le COS n’est pas fixé, il peut donc être très élevé, en zone UC le COS tombe à 0,5 et en zone UD à 0,4. Il est donc décroissant. Concernant les contraintes en terme d’espaces verts elles sont au minimum de 25% pour les zones UA, UB et UC et de 40% UD.
Les contraintes sont donc de plus en plus importantes et la constructibilité baisse d’autant qu’on s’éloigne du centre ville, comme on peut le constater dans le règlement du PLU.
Sauf que pour la zone UD, qui correspond pourtant aux écarts ruraux, à l’article UD 13, ne figure pas le passage concernant les contraintes en termes d’espaces verts collectifs, fixées à au moins 25% de la surface à lotir pour les zones UA, UB et UD. Pourquoi ? Quelle est la logique ?
Ainsi, les lotisseurs améliorent leur score en pouvant proposer beaucoup plus de lots en zone UD (pourtant en périphérie de la Possession) par rapport aux zones supposées plus denses, comme les zones UA, UB ou UC.
Quand on sait que certains lotisseurs pratiquent des prix de l’ordre de 450 euros le m2, on comprend tout de suite l’intérêt des zones UD identifiées au PLU, à Ravine à Malheur, à Pichette et à Dos d’Ane.
Monsieur l’adjoint à l’urbanisme, nous attendons donc votre réponse avec beaucoup d’impatience.
Pour l’ADIP : Jean Paul FOIS