
Il y a quelque temps, Jean D. a rendu service à une famille dans la difficulté. Il a tendu la main à une mère et ses deux fils alors que le père était placé en détention pour trafic de stupéfiants.
Ancien carreleur de métier, il n'a que sa maison, construite de ses mains sur la commune de Saint-Paul, pour patrimoine. Afin d'agrémenter sa petite retraite, il loue un étage de sa maison à cette famille. Un an plus tard, il se trouve avec 12 000€ de loyers non payés. Le septuagénaire, avec l'aide de ses fils, a bien entamé des démarches pour les faire partir mais en vain car ils ne vont pas chercher les recommandés.
Le 5 mars dernier, Jean D. a bu et, comme il l'indique à la barre : "ils croient qu'ils peuvent vivre chez moi gratuitement. Ils me doivent 12 loyers, ça fait 12 000€". Excédé, il se saisit d'un couteau puis menace et court derrière le fils de sa locataire qui est âgé de 18 ans. Il faudra que le frère mineur intervienne à l'aide d'un bâton qu'il cassera sur la tête du logeur pour l'arrêter et le tenir à distance de son ainé. Les mêmes faits sont reprochés au prévenu le 21 février dernier. S'il reconnait les faits, Jean D. explique que c'est lui qui a été agressé avec une barre de fer : "j'ai été frappé le premier avec un morceau de fer".
"Il y a certes des problèmes de loyers mais il y a des méthodes qui ne sont pas agressives, il n'est pas obligé d'employer la force. Les faits sont caractérisés. De plus, il était fortement alcoolisé. Il a 9 mentions à son casier judiciaire dont beaucoup de violences", assène le parquet qui requiert une peine d'1 an de prison et le maintien en détention. "Il n'en peut plus de les voir devant lui tous les jours alors qu'ils ne lui donnent pas 1€", répond la défense. "Les faits sont caractérisés mais le contexte est particulier. C'est trop facile de le faire passer pour le méchant, la partie civile a aussi son rôle dans cette affaire", plaide la robe noire.
Le prévenu est finalement condamné à 9 mois de prison ferme. Il est maintenu en détention. Comble de l'ironie, il devra payer des dommages et interêts à ses victimes.
Ancien carreleur de métier, il n'a que sa maison, construite de ses mains sur la commune de Saint-Paul, pour patrimoine. Afin d'agrémenter sa petite retraite, il loue un étage de sa maison à cette famille. Un an plus tard, il se trouve avec 12 000€ de loyers non payés. Le septuagénaire, avec l'aide de ses fils, a bien entamé des démarches pour les faire partir mais en vain car ils ne vont pas chercher les recommandés.
Le 5 mars dernier, Jean D. a bu et, comme il l'indique à la barre : "ils croient qu'ils peuvent vivre chez moi gratuitement. Ils me doivent 12 loyers, ça fait 12 000€". Excédé, il se saisit d'un couteau puis menace et court derrière le fils de sa locataire qui est âgé de 18 ans. Il faudra que le frère mineur intervienne à l'aide d'un bâton qu'il cassera sur la tête du logeur pour l'arrêter et le tenir à distance de son ainé. Les mêmes faits sont reprochés au prévenu le 21 février dernier. S'il reconnait les faits, Jean D. explique que c'est lui qui a été agressé avec une barre de fer : "j'ai été frappé le premier avec un morceau de fer".
"Il y a certes des problèmes de loyers mais il y a des méthodes qui ne sont pas agressives, il n'est pas obligé d'employer la force. Les faits sont caractérisés. De plus, il était fortement alcoolisé. Il a 9 mentions à son casier judiciaire dont beaucoup de violences", assène le parquet qui requiert une peine d'1 an de prison et le maintien en détention. "Il n'en peut plus de les voir devant lui tous les jours alors qu'ils ne lui donnent pas 1€", répond la défense. "Les faits sont caractérisés mais le contexte est particulier. C'est trop facile de le faire passer pour le méchant, la partie civile a aussi son rôle dans cette affaire", plaide la robe noire.
Le prévenu est finalement condamné à 9 mois de prison ferme. Il est maintenu en détention. Comble de l'ironie, il devra payer des dommages et interêts à ses victimes.