
Retour à la normale pas avant jeudi vers 10h, au mieux, pour le Total de Saint-Philippe, la seule station de Saint-Philippe (photo d'illustration)
La fin de la grève ne signifie pas pour autant la fin des soucis. La seule et unique station de Saint-Philippe demeure pénalisée 24h après la reprise du travail à la SRPP. Et ce n'est pas fini.
Très loin (comparé au Port) et desservant une petite ville, la station Total de Saint-Philippe est souvent oubliée, comme à chaque fin de conflit touchant le carburant.
"Nous sommes sans doute la dernière station de l'île à ne pas être réapprovisionnée", en vient à plaisanter Jean-Noël Maillot, gérant du Total de Saint-Philippe. Un record dont il se serait bien passé. "Il y a un vrai manque à gagner", affirme-t-il.
La station a été ravitaillée un petit peu mardi après-midi. Le rationnement des 8.000 litres à hauteur de 30 euros par véhicule a permis à la station de tenir quatre heures, pas plus. Avant cette éclaircie, la station du sud sauvage avait vendu son dernier litre de carburant vendredi dernier. Côté bouteille de gaz, la pénurie perdure aussi depuis vendredi. Demain jeudi, ça fera six jour d'attente.
Cette impression d'abandon tient du fait que quelques stations de villes proches (Sainte-Rose et Vincendo à Saint-Joseph) faisaient partie des établissements réquisitionnés. Leur cuves étaient donc encore dans un état satisfaisant ce mercredi matin.
"Mes employés n'ont rien à faire hormis un peu de nettoyage", ajoute le gérant qui compte uniquement sur les ventes de cigarettes mais sans le produit d'appel carburant, rien n'y fait, la fréquentation n'est pas au rendez-vous.
Une double peine s'annonce encore pour la station. "Il est 17h, je n'ai reçu aucun coup de fil annonçant une livraison. D'ailleurs c'est très rare qu'ils livrent le soir. Donc pour aujourd'hui, il ne faut plus compter dessus". Pour jeudi matin, le temps que les camions quittent le Port, le gérant n'attend un ravitaillement que vers 10H, dans le meilleur des cas.
Très loin (comparé au Port) et desservant une petite ville, la station Total de Saint-Philippe est souvent oubliée, comme à chaque fin de conflit touchant le carburant.
"Nous sommes sans doute la dernière station de l'île à ne pas être réapprovisionnée", en vient à plaisanter Jean-Noël Maillot, gérant du Total de Saint-Philippe. Un record dont il se serait bien passé. "Il y a un vrai manque à gagner", affirme-t-il.
La station a été ravitaillée un petit peu mardi après-midi. Le rationnement des 8.000 litres à hauteur de 30 euros par véhicule a permis à la station de tenir quatre heures, pas plus. Avant cette éclaircie, la station du sud sauvage avait vendu son dernier litre de carburant vendredi dernier. Côté bouteille de gaz, la pénurie perdure aussi depuis vendredi. Demain jeudi, ça fera six jour d'attente.
Cette impression d'abandon tient du fait que quelques stations de villes proches (Sainte-Rose et Vincendo à Saint-Joseph) faisaient partie des établissements réquisitionnés. Leur cuves étaient donc encore dans un état satisfaisant ce mercredi matin.
"Mes employés n'ont rien à faire hormis un peu de nettoyage", ajoute le gérant qui compte uniquement sur les ventes de cigarettes mais sans le produit d'appel carburant, rien n'y fait, la fréquentation n'est pas au rendez-vous.
Une double peine s'annonce encore pour la station. "Il est 17h, je n'ai reçu aucun coup de fil annonçant une livraison. D'ailleurs c'est très rare qu'ils livrent le soir. Donc pour aujourd'hui, il ne faut plus compter dessus". Pour jeudi matin, le temps que les camions quittent le Port, le gérant n'attend un ravitaillement que vers 10H, dans le meilleur des cas.