Le port du masque s’est généralisé dans notre environnement pour devenir obligatoire jusque dans les collèges et pour les écoliers de 6 ans et plus, à La Réunion. Une directive qui a amené la société RPE OI, implantée à Saint-André, à développer une version enfant du masque Faham, qu’elle fabrique et distribue pour les adultes réunionnais depuis dix mois déjà.
« Lorsque la décision a été prise de généraliser le port du masque à l’école élémentaire, nous avons de suite eu l’idée de proposer des masques dédiés », explique Paul Soubaya, le directeur général de RPE OI. Testés sur les enfants du personnel, ces masques offrent une protection sanitaire optimale : la taille standard du masque a été préservée (17,5 x 10 cm), seule celle des élastiques d’accroche a été adaptée aux caractéristiques morphologiques des petits. Une réactivité qui a permis de stocker 80 000 masques en prévision du 8 février, distribués principalement en pharmacie et en grande surface. Et, depuis, ce sont jusqu’à 60 000 masques chirurgicaux enfants de la marque « Faham » qui sortent quotidiennement de la salle blanche de RPE OI.
Pour concrétiser cette idée en si peu de temps, RPE OI s’est appuyé sur des installations, opérationnelles depuis le mois de septembre 2020, pour la production de masques chirurgicaux adultes et d’EPI (équipements de protection individuelle : charlottes, sur-chaussures) à usage unique. En effet, en mai 2020, Paul Soubaya, le directeur général de la société RVE (Réunion Valorisation Environnement, spécialisée depuis quinze ans dans la collecte et la valorisation des déchets des équipements électriques et électroniques), pointe les besoins locaux en masques et crée RPE OI, pour Réunion Protection Equipement.
« Le manque était criant, et en matière d’EPI, les entreprises et collectivités réunionnaises – nos principaux clients – avaient la plupart du temps recours au système D, précise-t-il. Par ailleurs, le Président de la République, Emmanuel Macron, avait insisté sur la nécessité de relocaliser les forces de production. C’est dans cet état d’esprit et dans cette optique que mes équipes et moi-même avons décidé d’initier une chaîne de fabrication locale complète, allant de la fabrication du tissu jusqu’au recyclage des masques et EPI. »
Aujourd’hui, sur environ 700 m² (dont 400 m² de salle blanche, afin de garantir une atmosphère saine et certifiée), la chaîne de production de RPE OI emploie 8 salariés spécialement formés, et compte déjà une extrudeuse – machine destinée à la fabrication de tissu non tissé – et une ligne comprenant 5 machines de confection de : masques, charlottes, sur-chaussures et surblouses. Une machine, dédiée aux sur-blouses, sera mise en service prochainement. Quant aux équipements de recyclage, les demandes de devis ont été lancées.
« Ces investissements et à terme la maîtrise de la chaîne complète, de la création du tissu à son recyclage, nous permettront de pérenniser l’activité, annonce Paul Soubaya. Voire de créer de nouveaux emplois, une fois la crise sanitaire passée. »
« Lorsque la décision a été prise de généraliser le port du masque à l’école élémentaire, nous avons de suite eu l’idée de proposer des masques dédiés », explique Paul Soubaya, le directeur général de RPE OI. Testés sur les enfants du personnel, ces masques offrent une protection sanitaire optimale : la taille standard du masque a été préservée (17,5 x 10 cm), seule celle des élastiques d’accroche a été adaptée aux caractéristiques morphologiques des petits. Une réactivité qui a permis de stocker 80 000 masques en prévision du 8 février, distribués principalement en pharmacie et en grande surface. Et, depuis, ce sont jusqu’à 60 000 masques chirurgicaux enfants de la marque « Faham » qui sortent quotidiennement de la salle blanche de RPE OI.
Pour concrétiser cette idée en si peu de temps, RPE OI s’est appuyé sur des installations, opérationnelles depuis le mois de septembre 2020, pour la production de masques chirurgicaux adultes et d’EPI (équipements de protection individuelle : charlottes, sur-chaussures) à usage unique. En effet, en mai 2020, Paul Soubaya, le directeur général de la société RVE (Réunion Valorisation Environnement, spécialisée depuis quinze ans dans la collecte et la valorisation des déchets des équipements électriques et électroniques), pointe les besoins locaux en masques et crée RPE OI, pour Réunion Protection Equipement.
« Le manque était criant, et en matière d’EPI, les entreprises et collectivités réunionnaises – nos principaux clients – avaient la plupart du temps recours au système D, précise-t-il. Par ailleurs, le Président de la République, Emmanuel Macron, avait insisté sur la nécessité de relocaliser les forces de production. C’est dans cet état d’esprit et dans cette optique que mes équipes et moi-même avons décidé d’initier une chaîne de fabrication locale complète, allant de la fabrication du tissu jusqu’au recyclage des masques et EPI. »
Aujourd’hui, sur environ 700 m² (dont 400 m² de salle blanche, afin de garantir une atmosphère saine et certifiée), la chaîne de production de RPE OI emploie 8 salariés spécialement formés, et compte déjà une extrudeuse – machine destinée à la fabrication de tissu non tissé – et une ligne comprenant 5 machines de confection de : masques, charlottes, sur-chaussures et surblouses. Une machine, dédiée aux sur-blouses, sera mise en service prochainement. Quant aux équipements de recyclage, les demandes de devis ont été lancées.
« Ces investissements et à terme la maîtrise de la chaîne complète, de la création du tissu à son recyclage, nous permettront de pérenniser l’activité, annonce Paul Soubaya. Voire de créer de nouveaux emplois, une fois la crise sanitaire passée. »