Page 27, on peut lire :
– « …Par ailleurs, le juge de l’expropriation a fixé le montant des indemnités à la somme de 3.539.055 euros dans un jugement du 26 mars 2008« .
– « Concernant le terrain d’assiette de l’école Jules Joron et la voie d’accès à cette même école (voie de fait), les consorts Pongérard ont été déboutés par le TA de Saint-Denis le 07 juin 2006…. La Cour d’Appel de Saint-Denis a confirmé cette décision le 16 novembre 2007, les consorts Pongérard ont formé un pourvoi en cassation. La procédure est en cours« .
– « La provision pour acquisition de ces terrains a été abandonnée. N’a été conservée que la provision pour acquisition des terrains d’assiettes de l’école Jules Joron et de la voie d’accès« .
Or, la commune de la Possession et la SEDRE ne peuvent ignorer qu’en 2009, la Cour de cassation a justement cassé les jugements antérieurs pour donner satisfaction aux consorts Pongérard (audience du 9 septembre 2009 ; pourvoi : 08-11154), tout comme la commune et la SEDRE ne peuvent ignorer la décision du Conseil d’Etat en date du 21 mai 2008 (N° 295609) tout aussi favorable aux consorts Pongérard.
Monsieur le maire, pourquoi occultez-vous les échecs judiciaires de la commune ? Pourquoi le conseil municipal n’est-il pas informé correctement ?
Monsieur le maire, vous n’êtes pas sans ignorer qu’une nouvelle évaluation judiciaire des indemnités est en cours. Pourquoi, dans ces conditions, abandonnez-vous la provision alors que dans le jugement du 26 mars 2008, le juge de l’expropriation avait fixé le montant des indemnités à 3.539.055 euros ?
Merci de nous répondre sur le site officiel de la commune ou par voie de presse.
Pour l’ADIP : Jean Paul FOIS