« Qu’elle est lourde à porter
« L’absence de l’amie… »
Nombreuses sont les personnes entrant et sortant de notre vie. Pour certaines, très rares, ce sont de véritables Rencontres. Celles sans lesquelles notre propre vie eût été différente, moins riche, plus quelconque.
Lorsqu’elles disparaissent, elles vous laissent le sentiment cruel de l’injustice et du vide : le départ de l’ami irremplaçable.
Guy Baillif nous a joué ce mauvais tour il y a bien longtemps et le temps n’a toujours pas effacé son absence. Aujourd’hui c’est toi, Michèle, qui, abandonnant les souffrances que tu as endurées d’une façon inhumaine, nous laisse seuls face à la peur du vide. Toi l’amie rare, celle que chacun aimerait avoir, qui par des petits riens vous donne l’impression d’être la personne la plus importante au monde. Chacun de ses amis ressentait cette importance qu’elle accordait aux gens qu’elle aimait.
Guy et toi avec toute votre infortune, vous avez donné à tous ceux que vous avez approchés plus que l’on n’aura pu vous rendre, car vous avez tout simplement été des êtres d’amour.
Vous avez irradié autour de vous. Vos enfants ont cette lumière dont peu sur terre sont porteurs.
Alors, face à la douleur immense de ton départ, je veux avoir en mémoire Michèle tout ce bonheur et toute cette amitié dont tu nous as nourris avec Guy ; et dire à Patricia, Éric, Christian et à tous tes petits-enfants qu’ils ont cette chance rare d’être les héritiers d’un amour hors du commun.
ALAIN