Il est le seul département d’Outre-mer classé en rouge. À Mayotte, "le virus circule sur toute l’île, aucun village n’est épargné ni aucune tranche d’âge", a insisté hier Dominique Voynet lors d’un point presse. L’île aux parfums est passée depuis la semaine dernière en phase 3 de l’épidémie de Covid-19. La directrice de l’ARS a constaté "une accélération brutale et rapide de l’épidémie depuis le début du ramadan", rapporte Les Nouvelles de Mayotte. Un relâchement dans le respect des règles de confinement et des gestes barrières a été observé.
Hier, les autorités enregistraient 686 cas confirmés, 37 patients actuellement hospitalisés au CHM dont 6 dans le service de réanimation et 6 décès.
"On a l’impression que beaucoup de personnes ne prennent pas cette maladie au sérieux sur le territoire de Mayotte". Pour faire passer le message, la communication a été axée sur la protection des personnes les plus fragiles. Des équipes de l’ARS sillonnent également les villages pour rappeler les règles et les instructions. Une mission prochainement confiée à l’Assurance maladie via une plateforme, a envisagé Dominique Voynet. Cette dernière souhaite se concentrer sur la détection des cas graves et des clusters dans la région de Mamoudzou notamment.
Pour faire face au nombre de cas qui risque encore d’augmenter, les autorités sanitaires comptent sur "une politique de solidarité intrarégionale et nullement pour pallier un manquement de nos services", mais aussi sur une adaptation des services de soins et les hospitalisations à domicile.
Le déconfinement prévu pour le 18 mai reste pour le moment en suspens.
Hier, les autorités enregistraient 686 cas confirmés, 37 patients actuellement hospitalisés au CHM dont 6 dans le service de réanimation et 6 décès.
"On a l’impression que beaucoup de personnes ne prennent pas cette maladie au sérieux sur le territoire de Mayotte". Pour faire passer le message, la communication a été axée sur la protection des personnes les plus fragiles. Des équipes de l’ARS sillonnent également les villages pour rappeler les règles et les instructions. Une mission prochainement confiée à l’Assurance maladie via une plateforme, a envisagé Dominique Voynet. Cette dernière souhaite se concentrer sur la détection des cas graves et des clusters dans la région de Mamoudzou notamment.
Pour faire face au nombre de cas qui risque encore d’augmenter, les autorités sanitaires comptent sur "une politique de solidarité intrarégionale et nullement pour pallier un manquement de nos services", mais aussi sur une adaptation des services de soins et les hospitalisations à domicile.
Le déconfinement prévu pour le 18 mai reste pour le moment en suspens.