Les grévistes réclament une augmentation de plus de 10% de la masse salariale, ce que refuse catégoriquement la direction d’EDM qui a proposé 8,70%. Les tentatives de négociations tournent court et chacun campe sur ses positions.
Depuis le début du mouvement social, les coupures se multiplient ainsi que les incidents sur le réseau électrique. Un acte de sabotage a été recensé à la centrale de Longoni le 31 décembre. De nombreux postes HTA/BT, qui assurent l’alimentation du réseau, ont également été vandalisés.
Pour la direction, ces dégâts sont des actes de sabotages venant des grévistes. Ces accusations sont motivées par le fait que ces postes ne peuvent être ouverts sans une clé spécifique et que la destruction ne peut être l’oeuvre d’amateurs en raison du danger. Deux plaintes ont été déposées.
Du côté des syndicats, ces coupures sont la conséquence des défaillances des moteurs et de la fragilité du réseau électrique. Ils estiment qu’il s’agit d’une stratégie de déstabilisation de la direction afin de dresser la population contre les grévistes.
En plus de ces coupures d’électricité, la distribution en eau connaît également des coupures en raison de problèmes techniques. L’agacement commence à monter fortement parmi la population.