La mesure de simplification d’obtention des « visas courts » avait été une des promesses de Nicolas Sarkozy en 2009, à l’issue d’une année mouvementée pour l’Outre-mer. C’est donc à l’issue des Etats généraux de l’Outre-mer qu’avait été décliné un ensemble de mesures censées favoriser les destinations ultra-marines. Anne-Marie Payet, sénatrice de la Réunion, n’a pas obtenu de date précise quant à l’application de la mesure de simplification du régime de visas. Marie-Luce Penchard, ministre de l’Outre-mer, a rappelé son engagement sur la question sans toutefois annoncer de date précise.
Les mesures engagées par le gouvernement doivent ainsi permettre de moderniser le régime actuel en vertu duquel des étrangers titulaires d’un visa Schengen doivent obtenir un visa spécifique pour se rendre à la Réunion.
Lors de la séance des questions cribles thématiques sur l’« Outre-Mer et Europe », Anne-Marie Payet a interpelé le gouvernement sur l’entrée en vigueur des mesures tendant à simplifier le régime des visas court séjour pour l’Outre-mer, et plus précisément pour l’Ile de la Réunion.
Meilleure intégration dans la zone
Des mesures qui doivent permettre de moderniser le régime actuel en vertu duquel des étrangers titulaires d’un « visa Schengen » doivent obtenir un visa spécifique pour se rendre à la Réunion ou dans chacun des autres territoires d’Outre-mer, a souligné la sénatrice.
L’objectif de cette simplification est de favoriser le tourisme en réduisant les formalités pour les ressortissants de pays ne présentant pas de risque sécuritaire, rendre plus aisés les voyages d’affaires et les séjours étudiants et enfin, par une plus grande liberté de circulation entre territoires proches, mieux intégrer les territoires d’Outre-mer dans leur environnement régional et favoriser les échanges culturels.
Nicolas Sarkozy lui-même s’était indigné en 2009 de la situation et s’était engagé à prendre des mesures phares, notamment sur les délais accordés pour obtenir un visa.
Anne-Marie Payet a fait part de ses inquiétudes face à la complexité et le retard de la mise en application des mesures énoncées, et de leur entrée en vigueur. En réponse, Marie-Luce Penchard a rappelé son « engagement auprès des Dom-Tom et de l’Ile de la Réunion », mais n’a pas fixé de calendrier.