Les faits se sont déroulés à la Saline les hauts. Le prévenu ne reconnaît pas tout. Il indique qu'il a peut-être commis des violences mais pas celles qui lui sont reprochées.
Les faits se sont déroulés le 1er janvier. Après un repas chez son frère, il décide, sans véritables raisons, de se rendre chez son père, avec qui il ne s'entend pas très bien. Ce dernier a légué des terrains aux enfants du prévenu mais aucun à lui.
La victime est à son domicile lorsqu'elle est surprise par la présence du prévenu alors que le portail est fermé à clé. "Ça fait longtemps que je devais t'attraper", lui adresse son fils, alcoolisé - cela faisait trois jours qu'il faisait la fête -, avant de le mettre par terre, de le trainer sur le sol par le bras et de l'emmener dans le jardin. Il se saisit alors d'un bâton puis lui met des coups de poing de visage. Il prend même un rocher pour le frapper.
Le prévenu présente ses excuses lors de l'audience devant le tribunal. Le litige du terrain remonte à 10 ans environ. Pour la partie civile, "c'est un dossier particulièrement choquant. Il est en récidive. C'est un fils qui a frappé son père et qui est condamné. À l'époque, il lui avait cassé la jambe. Depuis, il marche avec une béquille. Et là, il recommence pour le Nouvel An. C'est une agression gratuite. Mon client souhaite que son fils ne paraisse plus à son domicile. Il m'a confié qu'il avait peur pour sa vie. Il demande 3000€ de dommages et intérêts".
"Peu importe le litige dans cette famille sur le terrain, il est hors de question de régler ses problèmes par la violence", indique le parquet. "Il y a eu de la violence de la part d'un fils sur son père dans un lieu où il est en droit de se sentir en sécurité. Une violence avec 7 jours ITT avec luxation de l'épaule. Ce sont des violences avec une grosse pierre et une barre de fer de 1,10 m. Il n'y pas de coups portés avec ces objets mais des menaces. Mais que ce serait-il passé si les voisins n'étaient pas intervenus ? Je demande 12 mois de prison avec sursis probatoire, obligation de soin, de travail et d'indemniser la victime et interdiction de contact et de paraître a son domicile", requiert le procureur.
Pour la défense, "il est clair que dans cette affaire, il y a un problème familial . Mais je ne vais pas m'étendre là-dessus. Il y a aussi un problème d'alcool. Il ne boit pas tous les jours, mais il boit une fois et il perd pied. Il faut prendre en considération ce souci d'alcool même si il ne boit pas tous les jours . S'il n arrive pas supporter l'alcool, il faut prendre des mesures".
Le tribunal condamne le fils violent à 12 mois de prison assortis d'un sursis probatoire de deux ans, à une obligation de soins et d'indemniser la victime, ainsi qu'à l'interdiction de contact et de paraitre à son domicile.
Les faits se sont déroulés le 1er janvier. Après un repas chez son frère, il décide, sans véritables raisons, de se rendre chez son père, avec qui il ne s'entend pas très bien. Ce dernier a légué des terrains aux enfants du prévenu mais aucun à lui.
La victime est à son domicile lorsqu'elle est surprise par la présence du prévenu alors que le portail est fermé à clé. "Ça fait longtemps que je devais t'attraper", lui adresse son fils, alcoolisé - cela faisait trois jours qu'il faisait la fête -, avant de le mettre par terre, de le trainer sur le sol par le bras et de l'emmener dans le jardin. Il se saisit alors d'un bâton puis lui met des coups de poing de visage. Il prend même un rocher pour le frapper.
Le prévenu présente ses excuses lors de l'audience devant le tribunal. Le litige du terrain remonte à 10 ans environ. Pour la partie civile, "c'est un dossier particulièrement choquant. Il est en récidive. C'est un fils qui a frappé son père et qui est condamné. À l'époque, il lui avait cassé la jambe. Depuis, il marche avec une béquille. Et là, il recommence pour le Nouvel An. C'est une agression gratuite. Mon client souhaite que son fils ne paraisse plus à son domicile. Il m'a confié qu'il avait peur pour sa vie. Il demande 3000€ de dommages et intérêts".
"Peu importe le litige dans cette famille sur le terrain, il est hors de question de régler ses problèmes par la violence", indique le parquet. "Il y a eu de la violence de la part d'un fils sur son père dans un lieu où il est en droit de se sentir en sécurité. Une violence avec 7 jours ITT avec luxation de l'épaule. Ce sont des violences avec une grosse pierre et une barre de fer de 1,10 m. Il n'y pas de coups portés avec ces objets mais des menaces. Mais que ce serait-il passé si les voisins n'étaient pas intervenus ? Je demande 12 mois de prison avec sursis probatoire, obligation de soin, de travail et d'indemniser la victime et interdiction de contact et de paraître a son domicile", requiert le procureur.
Pour la défense, "il est clair que dans cette affaire, il y a un problème familial . Mais je ne vais pas m'étendre là-dessus. Il y a aussi un problème d'alcool. Il ne boit pas tous les jours, mais il boit une fois et il perd pied. Il faut prendre en considération ce souci d'alcool même si il ne boit pas tous les jours . S'il n arrive pas supporter l'alcool, il faut prendre des mesures".
Le tribunal condamne le fils violent à 12 mois de prison assortis d'un sursis probatoire de deux ans, à une obligation de soins et d'indemniser la victime, ainsi qu'à l'interdiction de contact et de paraitre à son domicile.