
Il est 2h du matin le 20 octobre 2021 lorsque l’alarme du comptoir du surgelé à Saint-Louis se déclenche. Un agent de sécurité arrive rapidement sur les lieux, suivis des gendarmes. Ils découvrent alors un jeune homme blessé aux abords du bâtiment, un autre sur le toit et un troisième caché dans le faux plafond.
À l’intérieur, le magasin est totalement ravagé. Les caméras de sécurité, les frigos et de grandes quantités de marchandises sont anéantis. Le préjudice est estimé à 100.000 euros.
Sur les trois individus interpellés, deux sont bien connus de la justice. L’un d’eux compte 7 mentions sur son casier judiciaire, dont 6 pour vol. Mais c’est surtout le leader dont le profil interpelle. Tout juste âgé de 18 ans, il a été jugé la veille de ce procès par le tribunal pour enfants et a été condamné à 2 ans de prison ferme pour vol. Surtout, il attend un nouveau procès pour tentative de meurtre.
À l’intérieur, le magasin est totalement ravagé. Les caméras de sécurité, les frigos et de grandes quantités de marchandises sont anéantis. Le préjudice est estimé à 100.000 euros.
Sur les trois individus interpellés, deux sont bien connus de la justice. L’un d’eux compte 7 mentions sur son casier judiciaire, dont 6 pour vol. Mais c’est surtout le leader dont le profil interpelle. Tout juste âgé de 18 ans, il a été jugé la veille de ce procès par le tribunal pour enfants et a été condamné à 2 ans de prison ferme pour vol. Surtout, il attend un nouveau procès pour tentative de meurtre.
Tout part d’un coup de tête
À la barre du tribunal, les trois prévenus restent vagues sur les raisons qui les ont conduits à commettre ce vol. Ils indiquent que cela s’est décidé sur un coup de tête. Le leader avoue toutefois qu’il est le seul à avoir commis volontairement des dégradations en expliquant qu’il avait consommé du rivotril.
Pour la procureure, il s’agit "d’une expédition pas très organisée, mais dont l’intention est caractérisée. On est dans un passage à l’acte juste sur un coup de tête parce qu’ils avaient besoin d’argent". C’est pourquoi elle requiert 10 à 12 mois de prison ferme pour le leader, 12 mois, dont 6 avec sursis, pour le deuxième et 8 mois avec sursis pour le troisième.
Me Alexandre Volz, qui représente les deux "suiveurs", fait valoir que les dégradations générées par ses clients ne sont dues qu’à la fuite et ne sont en aucun cas volontaires. Il demande la relaxe sur ce chef d’accusation et des peines mixtes pour ses clients qui ont trouvé des activités professionnelles depuis.
Me Amel Khlifi-Ethève, qui représente le leader, rappelle que son client était dans un état second. Celui-ci n’a pas hésité à sauter du toit estimé à 8 ou 9 mètres de haut. Il se retrouva lourdement blessé. "Ces trois-là ne sont pas faits pour être ensemble", insiste-t-elle.
Le tribunal va relaxer les deux suiveurs pour les dégradations volontaires. Concernant le vol, le premier est condamné à 8 mois de prison ferme, le deuxième à 12 mois dont 6 avec sursis, et le dernier à 8 mois avec sursis.
À la barre du tribunal, les trois prévenus restent vagues sur les raisons qui les ont conduits à commettre ce vol. Ils indiquent que cela s’est décidé sur un coup de tête. Le leader avoue toutefois qu’il est le seul à avoir commis volontairement des dégradations en expliquant qu’il avait consommé du rivotril.
Pour la procureure, il s’agit "d’une expédition pas très organisée, mais dont l’intention est caractérisée. On est dans un passage à l’acte juste sur un coup de tête parce qu’ils avaient besoin d’argent". C’est pourquoi elle requiert 10 à 12 mois de prison ferme pour le leader, 12 mois, dont 6 avec sursis, pour le deuxième et 8 mois avec sursis pour le troisième.
Me Alexandre Volz, qui représente les deux "suiveurs", fait valoir que les dégradations générées par ses clients ne sont dues qu’à la fuite et ne sont en aucun cas volontaires. Il demande la relaxe sur ce chef d’accusation et des peines mixtes pour ses clients qui ont trouvé des activités professionnelles depuis.
Me Amel Khlifi-Ethève, qui représente le leader, rappelle que son client était dans un état second. Celui-ci n’a pas hésité à sauter du toit estimé à 8 ou 9 mètres de haut. Il se retrouva lourdement blessé. "Ces trois-là ne sont pas faits pour être ensemble", insiste-t-elle.
Le tribunal va relaxer les deux suiveurs pour les dégradations volontaires. Concernant le vol, le premier est condamné à 8 mois de prison ferme, le deuxième à 12 mois dont 6 avec sursis, et le dernier à 8 mois avec sursis.