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9 femmes, 19 enfants, et 17 mentions au casier judiciaire

Ce « serial lover » est aussi un grand adepte des jeux d’argent. Et pour continuer de jouer lorsqu’il a tout perdu, il organise des vols à l’étalage avec sa compagne du moment. Smartphones dernier cri, consoles de jeux vidéo, des biens qu’il revendait pour alimenter son addiction.

Ecrit par N.P. – le mercredi 20 février 2019 à 17H52

En plus d’un casier judiciaire long comme le bras, avec plusieurs mentions pour des faits similaires, ce Dionysien de 44 ans a aussi toute une flopée de marmailles, 19 au total, dont il en a reconnu à peine 5. Des enfants issus de près d’une dizaine d’unions différentes.
 
Sans emploi, et logeant à chaque fois à titre gracieux chez une de ses compagnes, ses maigres revenus ne suffisent pas à assouvir sa soif de jeux. L’homme s’est donc mis à voler, avec l’aide de l’une des mères de ses enfants.
 
C’est avec sa dernière compagne qu’il organise une série de vols à l’étalage, entre juillet de l’année dernière et janvier 2019. Des coups méticuleusement montés par le couple : des « failles » sont repérées à l’avance dans des magasins, où les deux protagonistes se relaient pour dérober la marchandise, se débarrasser des anti-vols, et sortir le butin du magasin en le dissimulant dans la poussette du dernier-né.
 
Elle dit n’avoir jamais profité de l’argent

Le duo parvient ainsi à dérober des smartphones et des tablettes dernier cri, pour un montant évalué à près de 7000 euros, mais également des autoradios, et deux consoles de jeux vidéo.
 
Mais malgré toutes leurs précautions, les va-et-vient du couple sont enregistrés par les caméras de surveillance; et la compagne, une Dionysienne de 29 ans, sera immédiatement identifiée par un de ses anciens camarades de classe, devenu salarié du magasin où se sont déroulés une partie des faits. Les enquêteurs n’ont plus qu’à fouiller le profil Facebook de cette dernière pour retrouver la trace de son complice.
 
Contrairement à son compagnon, la jeune femme reconnaît immédiatement les faits, et explique l’avoir fait par amour, puisque selon elle, elle n’a jamais profité de l’argent obtenu par son compagnon après la vente du butin. Selon son avocat, elle aurait également agi pour ses enfants, dont le père menaçait de ne plus s’occuper si elle ne l’aidait pas.
 
Tous les deux ont été reconnus coupable par le tribunal correctionnel de Champ Fleuri. Elle écope de 8 mois de prison avec sursis. Son compagnon, lui, déjà placé en détention, est condamné à 15 mois de prison ferme.
 

 

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