"Pris à temps, le cancer colorectal peut être guéri dans 9 cas sur 10". C’est le message martelé par le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers, qui organise régulièrement des opérations de sensibilisation.
Pour toucher une plus grande partie de la population concernée par le dépistage organisé du cancer du côlon (les 50 à 74 ans, qui reçoivent un courrier tous les deux ans dans leur boite aux lettres), un nouveau mode de communication est déployé : des chroniques audio en créole, enregistrées par des comédiens.
Réalisés sous la tutelle de l’institut national du cancer, ces spots concernent tous les territoires ultra-marins. Une version en français est également fournie aux radios. Ces dernières sont invitées à diffuser ces chroniques informatives sur leurs ondes entre le 8 et le 24 mars, à l'occasion de "mars bleu", mois destiné à combattre ce cancer qui est le deuxième plus meurtrier en France.
"Le dépistage i peu sauv out vie"
"Passer par le créole est le moyen le plus efficace et le plus logique pour aller touch do moun, en passant par là mwin lé persuadé que nora une écoute et une sensibilité autre d’aller fé dépiste a zot", exprime Lolita Tergemina, comédienne, à l'occasion de la présentation de ce dispositif. Celle qui a traduit les textes est ravie d'avoir pu participer à cette thématique qui lui est chère. "Le fait qu’on utilise enfin le créole pour parler de choses sérieuses à la radio, c’est une bonne idée. Il était temps", abonde Eric Lauret, également comédien, constatant que de trop nombreux Réunionnais préfèrent faire l'autruche.
À La Réunion, seul un quart des personnes concernées effectue leur dépistage (contre 30,5% à l'échelle nationale). "Un pourcentage qui risque de baisser autour des 20% en raison de la crise Covid", note Katia Slama, médecin coordinatrice au CRCDC. "Dans 96% des cas, il n’y a pas d’anomalie. Dans les 4% où on détecte des traces de sang, une coloscopie sera réalisée, et s’il y a des polypes (tumeurs bénignes), ils pourront être retirés", explique celle qui souligne que sur la campagne 2019/2020, 1500 tests sont revenus positifs. Sur la période 2018/2019, 121 cancers ont été détectés."En cas d'antécédents médicaux, de facteurs de risque ou de symptômes, des dépistages doivent être réalisés avant les 50 ans", précise-t-elle.
Avec cette nouvelle opération, le CRCDC espère augmenter le nombre de personnes qui décideront d'avoir une démarche active sur leur santé. Car "le dépistage i peu sauv out vie".
La chronique en créole :
La chronique info · « La chronique dépistage du cancer colorectal » - Créole
La chronique en Français :
Pour toucher une plus grande partie de la population concernée par le dépistage organisé du cancer du côlon (les 50 à 74 ans, qui reçoivent un courrier tous les deux ans dans leur boite aux lettres), un nouveau mode de communication est déployé : des chroniques audio en créole, enregistrées par des comédiens.
Réalisés sous la tutelle de l’institut national du cancer, ces spots concernent tous les territoires ultra-marins. Une version en français est également fournie aux radios. Ces dernières sont invitées à diffuser ces chroniques informatives sur leurs ondes entre le 8 et le 24 mars, à l'occasion de "mars bleu", mois destiné à combattre ce cancer qui est le deuxième plus meurtrier en France.
"Le dépistage i peu sauv out vie"
"Passer par le créole est le moyen le plus efficace et le plus logique pour aller touch do moun, en passant par là mwin lé persuadé que nora une écoute et une sensibilité autre d’aller fé dépiste a zot", exprime Lolita Tergemina, comédienne, à l'occasion de la présentation de ce dispositif. Celle qui a traduit les textes est ravie d'avoir pu participer à cette thématique qui lui est chère. "Le fait qu’on utilise enfin le créole pour parler de choses sérieuses à la radio, c’est une bonne idée. Il était temps", abonde Eric Lauret, également comédien, constatant que de trop nombreux Réunionnais préfèrent faire l'autruche.
À La Réunion, seul un quart des personnes concernées effectue leur dépistage (contre 30,5% à l'échelle nationale). "Un pourcentage qui risque de baisser autour des 20% en raison de la crise Covid", note Katia Slama, médecin coordinatrice au CRCDC. "Dans 96% des cas, il n’y a pas d’anomalie. Dans les 4% où on détecte des traces de sang, une coloscopie sera réalisée, et s’il y a des polypes (tumeurs bénignes), ils pourront être retirés", explique celle qui souligne que sur la campagne 2019/2020, 1500 tests sont revenus positifs. Sur la période 2018/2019, 121 cancers ont été détectés."En cas d'antécédents médicaux, de facteurs de risque ou de symptômes, des dépistages doivent être réalisés avant les 50 ans", précise-t-elle.
Avec cette nouvelle opération, le CRCDC espère augmenter le nombre de personnes qui décideront d'avoir une démarche active sur leur santé. Car "le dépistage i peu sauv out vie".
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