
La mairie de Saint-Denis entend bien protéger l'un de ses quartiers, trop souvent victime d'une réputation qu'il ne mérite pas et qui lui colle à la peau depuis de longues années: le Chaudron. Et les chiffres de cette nuit de violence sont là pour étayer cette thèse : les émeutiers ne sont pas tous issus, loin de là, du Chaudron.
"Nous avons obtenu ces informations des services de police. 80% des interpellations qui ont été effectuées concernent des personnes extérieures au Chaudron. Alors aujourd'hui nous disons stop à cette stigmatisation de la population du Chaudron, qui dure depuis trop longtemps", s'indigne Monique Orphé.
L'élue de quartier rappelle que derrière ce décor, "la majorité de la population du Chaudron est hostile à ce genre de mouvement protestataire basé sur la violence. C'est regrettable, lorsqu'on parlera de ces événements de février 2012, on ne retiendra encore qu'une chose, les violences urbaines dans le Chaudron", regrette-t-elle.
Aux côtés des associations, Monique Orphé réalise un travail de terrain aujourd'hui pour entendre les habitants, les commerçants... et éviter de nouveaux "dérapages de gens hors secteur". Et d'ajouter : "Le Chaudron doit être respecté. On ne peut pas venir là, casser, et repartir comme si de rien n'était".
"Nous avons obtenu ces informations des services de police. 80% des interpellations qui ont été effectuées concernent des personnes extérieures au Chaudron. Alors aujourd'hui nous disons stop à cette stigmatisation de la population du Chaudron, qui dure depuis trop longtemps", s'indigne Monique Orphé.
L'élue de quartier rappelle que derrière ce décor, "la majorité de la population du Chaudron est hostile à ce genre de mouvement protestataire basé sur la violence. C'est regrettable, lorsqu'on parlera de ces événements de février 2012, on ne retiendra encore qu'une chose, les violences urbaines dans le Chaudron", regrette-t-elle.
Aux côtés des associations, Monique Orphé réalise un travail de terrain aujourd'hui pour entendre les habitants, les commerçants... et éviter de nouveaux "dérapages de gens hors secteur". Et d'ajouter : "Le Chaudron doit être respecté. On ne peut pas venir là, casser, et repartir comme si de rien n'était".