Julie Legros est la jeune réunionnaise qui fait bouger les femmes de La Réunion et d’ailleurs. « J’ai plusieurs milliers de femmes qui me suivent sur les réseaux sociaux depuis quelques années. Je prodigue des cours pour garder la forme. Les femmes représentent la majorité de mes abonnés ».
Et le palmarès de sa jeune vie pourrait faire rougir (ou enrager) bon nombre d’amateurs voire de professionnels de sports de combat. Jugez-en vous-même en vous rendant sur son site : https://www.julielegros.com/votre-coach/
Boxe thaï Vice-championne de la Réunion en 2008 – Boxe thaï Championne de la Réunion en 2009 – Championne des Open de France à Albertville en 2013 – Full contact (combat en classe B semi-professionnel) – Krav maga, jujitsu brésilien, boxe anglaise (assaut technique) – Culturisme (Athlète IFBB France (international fédération of bodybuilders) – Championne de la Réunion de Bikini fitness Over All 2014 – Championne de France Over All 2015 – 5ème au Championnat d’Europe 2015 – 14ème/35 pour le Championnat du Monde en 2016
Une liste qu’il était nécessaire de publier puisque Julie Legros ne s’en vante pas pour un sou lors de son interview, « c’est une passion qui m’accompagne depuis mon enfance ». Et cette passion l’emmène jusqu’en Savoie, en Bretagne pour son métier de gendarme « je souhaitais une activité alliant l’écoute sans le côté répressif, la sécurité et le sport ». Au bout de quatre ans, constatant que ses compétitions l’entrainent dans un univers qu’elle affectionne, elle décide de se reconvertir en coach sportif. Une reconversion réussie aux vues de ses milliers d’abonnés…Sa silhouette musclée ne lui a pas fait que des amis (voir article sur zinfos [https://www.zinfos974.com/Cyber-Harcelement-Julie-Legros-victime-d-insultes-sexistes-sur-Facebook_a156478.html]urlblank:https://www.zinfos974.com/Cyber-Harcelement-Julie-Legros-victime-d-insultes-sexistes-sur-Facebook_a156478.html ).
Des insultes, des menaces, un cyberharcèlement qu’elle a su gérer grâce avec l’aide du CEVIF (CEVIF – Collectif pour l’élimination des violences intrafamiliales). « J’étais complètement désarmée face à une telle violence. Je n’avais jamais imaginé que les hommes (à 99%) derrière un écran pouvaient avoir une mentalité aussi obscène et brutale. Aujourd’hui, je sais faire la part des choses ».
Une épreuve qui lui a permis de mieux appréhender l’image d’une femme libre. « A travers mes diverses lectures, j’ai retenu une phrase de Simone de Beauvoir qui est la suivante : “Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité. Mais je ne mets pas tous les hommes dans le même panier » affirme-t-elle.
Le 8 mars : journée internationale des droits de la femme ? « Quand bien même notre pays, la France bénéficie d’une progression honorable sur ces dernières décennies, le droit des femmes n’est malheureusement pas universel ! Des inégalités persistent. Il y a encore beaucoup à faire ailleurs : comme le droit de voter, le droit de voyager, le droit de d’avorter ou encore le droit de s’émanciper. Cela montre qu’il reste encore du chemin ! J’ai le sentiment que les choses évoluent et que nous avons cette chance de pouvoir nous exprimer, d’être aidées et accompagnées. Un engagement que beaucoup d’associations sur l’Ile mettent en œuvre afin d’informer les femmes en danger. Comme dirait une expression créole : « tien bon larg pa ».