
Au début, quand j'entendais les opposants au "mariage pour tous" dire qu'ils n'allaient pas baisser les bras, malgré le vote de la loi, je me disais qu'ils allaient bien finir par se lasser. J'avoue m'être trompé.
Ragaillardis par le renfort des Bonnets rouges, ainsi que de militants d'extrême droite, ils continuent à manifester et à pourrir la vie du président de la République et de ses ministres, à chacune de leurs sorties.
Dernier exemple en date, aujourd'hui, à l'occasion des cérémonies du 11 novembre sur les Champs Elysées ou ils ont été nombreux à hurler "Hollande démission" au passage de la voiture présidentielle.
Mais signe d'une crispation du pouvoir, les policiers sont immédiatement intervenus et ont arrêté 73 manifestants.
Ces arrestations posent à mon avis un véritable problème. On peut regretter que ces personnes aient choisi de manifester un 11 novembre, symbole s'il en est d'unité nationale et personnellement, je désapprouve leur action. Mais, que je sache, crier "Hollande démission" au passage d'un cortège présidentiel n'est pas un délit. La liberté de manifester est encore un droit. Il n'y a pas eu de violences, juste quelques cris.
Le gouvernement, Manuel Valls en tête, est resté quasiment sans réagir face aux milliers de manifestants qui ont mis la ville de Quimper à feu et à sang. Et là, pour quelques cris sur les Champs Elysées, on procède à pas moins de 73 arrestations.
Il est vrai qu'il est beaucoup plus facile de s'en prendre à quelques bourgeois en manteau de fourrure (voir la vidéo ci-dessous) qu'à des agriculteurs déterminés, poussés à bout par le spectre du chômage...
Ces arrestations sont une erreur et reflètent l'inquiétude de l'exécutif face à des événements qu'il ne contrôle plus.
Après avoir été obligé de reculer dans l'affaire Léonarda, puis dans le dossier des taxes sur les PEL et PEA, puis de suspendre la date d'application de l'Ecotaxe, François Hollande assiste impuissant à la montée des manifestations dans toute la France.
S'il n'arrive pas à endiguer rapidement le mouvement de contestation breton, c'est toute la France qui risque de s'embraser. Et on imagine mal François Hollande pouvoir continuer à gouverner longtemps, enfermé dans son château de l'Elysée, gardé par des milliers de policiers et de gendarmes, faisant face à la colère du peuple.
Il lui faut envoyer au plus vite un signal fort aux Français et je vois mal comment il pourrait échapper encore longtemps à un profond remaniement, accompagné d'un changement de Premier ministre.
Ça lui permettrait de calmer le jeu pendant quelques semaines. Peut-être quelques mois. Mais, très vite, les réalités du terrain risquent de le rattraper.
Ce n'est pas un changement d'hommes qu'attendent les Français, mais un changement de politique. Et ça, c'est beaucoup moins facile...
Ragaillardis par le renfort des Bonnets rouges, ainsi que de militants d'extrême droite, ils continuent à manifester et à pourrir la vie du président de la République et de ses ministres, à chacune de leurs sorties.
Dernier exemple en date, aujourd'hui, à l'occasion des cérémonies du 11 novembre sur les Champs Elysées ou ils ont été nombreux à hurler "Hollande démission" au passage de la voiture présidentielle.
Mais signe d'une crispation du pouvoir, les policiers sont immédiatement intervenus et ont arrêté 73 manifestants.
Ces arrestations posent à mon avis un véritable problème. On peut regretter que ces personnes aient choisi de manifester un 11 novembre, symbole s'il en est d'unité nationale et personnellement, je désapprouve leur action. Mais, que je sache, crier "Hollande démission" au passage d'un cortège présidentiel n'est pas un délit. La liberté de manifester est encore un droit. Il n'y a pas eu de violences, juste quelques cris.
Le gouvernement, Manuel Valls en tête, est resté quasiment sans réagir face aux milliers de manifestants qui ont mis la ville de Quimper à feu et à sang. Et là, pour quelques cris sur les Champs Elysées, on procède à pas moins de 73 arrestations.
Il est vrai qu'il est beaucoup plus facile de s'en prendre à quelques bourgeois en manteau de fourrure (voir la vidéo ci-dessous) qu'à des agriculteurs déterminés, poussés à bout par le spectre du chômage...
Ces arrestations sont une erreur et reflètent l'inquiétude de l'exécutif face à des événements qu'il ne contrôle plus.
Après avoir été obligé de reculer dans l'affaire Léonarda, puis dans le dossier des taxes sur les PEL et PEA, puis de suspendre la date d'application de l'Ecotaxe, François Hollande assiste impuissant à la montée des manifestations dans toute la France.
S'il n'arrive pas à endiguer rapidement le mouvement de contestation breton, c'est toute la France qui risque de s'embraser. Et on imagine mal François Hollande pouvoir continuer à gouverner longtemps, enfermé dans son château de l'Elysée, gardé par des milliers de policiers et de gendarmes, faisant face à la colère du peuple.
Il lui faut envoyer au plus vite un signal fort aux Français et je vois mal comment il pourrait échapper encore longtemps à un profond remaniement, accompagné d'un changement de Premier ministre.
Ça lui permettrait de calmer le jeu pendant quelques semaines. Peut-être quelques mois. Mais, très vite, les réalités du terrain risquent de le rattraper.
Ce n'est pas un changement d'hommes qu'attendent les Français, mais un changement de politique. Et ça, c'est beaucoup moins facile...
Les journalistes d'iTélé étaient sur place et ont assisté à une prise de bec entre un citoyen et les manifestants