Le Centre de ressources et d’appui sur le risque requin (CRA) est né. Son principe avait été retenu il y a un an.
Ses membres fondateurs sont naturellement l’Etat, la Région, l’Université de La Réunion et les communes littorales (Saint-Paul, Trois Bassins, Saint-Leu, Saint-Pierre). L’Etang-Salé rejoindra prochainement le CRA. Le centre est complété par les partenaires associatifs/institutionnels comme la Ligue de surf, le Comité régional des pêches, l’association Elio Canestri, Shark citizen, Squal’idées, le Muséum d’histoire naturelle et la réserve marine.
« Nous avons eu besoin d’une structure de coordination comme en Afrique du Sud (exemple du Kwazulu Natal avec le Shark Board), qui permet des échanges sur des sujets techniques, scientifiques mais aussi sur des études à faire pour améliorer la sécurité, d’où la mise en place du CRA », annonce le préfet Dominique Sorain.
Ce centre créé sous forme d’association a vocation à s’installer dans le temps. Il sera composé de huit personnes. « C’est une structure de coordination, une pierre supplémentaire permettant de faire face au risque requin », ajoute Dominique Sorain.
« Dans l’intérêt de La Réunion »
« Au sein de cette instance du CRA, on a réellement vu la solidarité des différents acteurs pour trouver des solutions consensuelles pour que La Réunion retrouve une aura positive. Ce sujet reste et restera douloureux mais nous devons communiquer autour du risque requin. Ce centre se veut pérenne. Il est déjà structuré pour les années qui viennent. La crise requin ne va pas s’arrêter du jour au lendemain », affirme Yolaine Costes, vice-présidente Région et adjointe à l’Etang-Salé. « Nous serons solidaires de cette mise en place du CRA, une solidarité importante car l’économie et le tourisme sont des notions importantes pour la collectivité régionale. »
« La réunion de ce matin a été très positive car tout le monde a parlé dans l’intérêt de La Réunion. A l’Université, nous nous sommes engagés car c’est une importante mission scientifique : on découvre beaucoup de choses sur les requins au niveau mondial, il était important pour nous d’être dans cette aventure », analyse Mohamed Rochdi, le président de l’Université.
Ce projet CRA est inscrit au Contrat de Plan Etat-Région. Son budget est fixé à 300.000 euros par an et 700.000 euros pour sa première année de fonctionnement.