Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui réfléchit à la suite de l’état d’urgence après le 1er novembre, est bien décidé à défendre son projet de loi antiterroriste. Le ministre a rappelé que la menace terroriste était toujours bien présente sur le territoire. Pour lui, les faits sont encore là pour le rappeler. Il a révélé ce vendredi que sept attentats avaient été déjoués depuis le début de l’année, dont deux grâce à des perquisitions administratives.
Gérard Collomb estime que la loi sur la sécurité votée le mardi 18 juillet par le Sénat » vise un équilibre entre la nécessité de protéger les Français et l’exigence absolue de préservation des libertés individuelles « . Ce texte propose des assignations à résidence, des bracelets électroniques ou encore l’interdiction de rencontrer certaines personnes.
Gérard Collomb a également précisé que son ministère participera de 370 millions d’euros à l’effort d’économies demandé par le Premier ministre cette année. » Un certain nombre de dépenses seront rééchelonnées dans le temps mais sans toucher aux choix d’investissements essentiels, ni à l’opérationnel. Par exemple, l’activité des services de renseignement n’est pas concernée « , confirme Gérard Collomb.