Quelle ne fut pas la surprise des Réunionnais de voir que le maire de Saint-Denis a essayé en toute discrétion de faire un appel d’offre dans lequel le projet NEO pour sa ville allait accueillir un péage. Il se justifie par une volonté de mettre la pression sur l’État et La Région. C’est du grand délire, du jamais vu pour un projet sur lequel un gouvernement socialiste apporte son soutien et sur lequel Annette a accepté de signer une convention qui allait faire de lui le maitre d’ouvrage.
Comme tout gouvernement socialiste, comme le PCR avant lui et le PLR aujourd’hui voilà que ce couple décide de taxer, de racketter les mêmes personnes : les travailleurs. Ceux qui n’ont pas forcément le choix que de faire la route pour aller sur le chef lieu afin d’avoir un salaire. Le racket va donc s’élever au minimum à 7 200 000 par an. Le trafic routier de l’ouest vers le nord est estimé à 60 000 véhicules par jour. Partons sur une hypothèse de 30 000 véhicules, à 1€ par jour, sur 5 jour, ramené sur une année, se sera bien 7 200 000€ volés, toujours au même : aux travailleurs. Quelle honte !
La prise d’otage est flagrante, l’incompétence incontestable. Disons donc merci à Bello et Annette pour cette baisse du pouvoir d’achat des travailleurs. Disons merci de nous montrer qu’ils se réveillent en 2015 pour constater qu’il y a des embouteillages monstres depuis des décennies. Disons merci au maire de nous montrer qu’il s’était engagé depuis 2011 à être maitre d’ouvrage et aujourd’hui de faire marche arrière. Il nous démontre donc que ni avant, ni maintenant il a seulement pensé à avoir une nouvelle entrée Ouest à sa ville. Aucune vision d’avenir, voilà ce que nous prépare Bello et Annette. S’il n’était pas compétent, il aurait dû laisser la maitrise d’ouvrage à l’État et à La Région. Personne ne l’a obligé à signer.
Mais disons non à ce racket du siècle, parce que si nous partons sur le montant de 60 000 véhicules jour, que sur 5 jours, se sera plus de 14 millions par an. C’est ça le couple socialiste-communiste du siècle.
Christophe
