C’est Daniel Alamélou qui était attendu et c’est finalement un élu moins connu du grand public qui sera candidat. Le tout nouveau mouvement LVR a dévoilé hier le visage de son tout premier candidat à une élection à La Réunion. C’est dans la 6ème circonscription, qui rassemble les communes que connaît le mieux son fondateur Daniel Alamélou, que Didier Gopal aura la lourde tâche de lancer le mouvement.
« Nos militants s’attendaient à ce que ça soit moi mais je n’ai pas créé ce mouvement pour moi », avance l’ancien vice-président du Département qui imagine le LVR comme l’occasion de lancer de nouveaux visages issus de la « société civile ».
C’est le cas de Didier Gopal, enseignant dans le second degré, mais qui n’est toutefois pas un novice en politique. 6ème adjoint à la mairie de Sainte-marie, Daniel Alamélou compte sur lui pour redonner à la 6ème circonscription toute son ampleur, du nord à l’Est. « Mme Orphé s’est concentrée sur son secteur (de Saint-Denis, ndlr) », déplore-t-il en guise de bilan du mandat de l’élue socialiste issue du conseil municipal de Saint-Denis, tout comme Ericka bareigts sur la 1ère circonscription. Deux Dionysiennes qui ont pu donner l’impression à la population de l’Est qu’elle était un peu oubliée. Rappelons que la 6ème inclut les villes de Saint-Denis, Sainte-Suzanne, Saint-André et aussi Sainte-Marie, « et la population de ces villes-là n’a pas vu leur députée », stigmatise Daniel Alamélou.
Agé de 51 ans, Didier Gopal qui est également élu communautaire et membre de la commission finances à la CINOR, possède une « expérience politique bien remplie depuis 15 ans. Il est très sérieux et son discours rejoint nos idées », assure le conseiller municipal d’opposition à Sainte-Suzanne.
Le LVR prêt à « donner un coup de main » à d’autres candidatures
[Comme annoncé début avril]urlblank:http://www.zinfos974.com/Daniel-Alamelou-lance-son-mouvement-La-Voix-de-La-Reunion_a112825.html , le mouvement a vocation à se développer sur l’ensemble du département, bien que Daniel Alamélou concède qu’il était logique que l’histoire commence dans le nord-est, là où sa base fondatrice a son ancrage. Le mouvement devrait, dans cette optique, « valider ses choix rapidement », sur les candidatures affichées sur les autres circonscriptions, tout en s’affranchissant des consignes de partis au national, prévient Daniel Alamélou. « On espère que parmi les sept élus à La Réunion (les futurs députés, ndlr), nous réussirons à nous entendre avec d’autres personnes qui partagent les idées du LVR », ambitionne-t-il. Le président du mouvement se dit prêt à « donner un coup de main » à d’autres candidatures.
Par ailleurs, sur la 6ème circonscription, le LVR devrait avoir le champ libre à droite suite à son soutien apporté à la plateforme de droite en 2015.
Le nom de la suppléante n’a pas été dévoilé hier. Un seul indice est donné : il est fort probable qu’elle soit issue des villes de l’est précitées, toujours dans l’optique de donner plus de « voix » hors chef-lieu.
