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5G: Des députés LR, dont Nadia Ramassamy, réclament une commission d’enquête sur de possibles risques sanitaires

Alors que son développement en France est attendu pour la fin de l’année, les possibles effets de la 5G continuent d’alimenter les débats. Afin d’évaluer de possibles risques sur la santé de cette future norme de communication, une trentaine de députés des Républicains, dont Nadia Ramassamy, réclament une commission d’enquête. [Dans leur proposition de résolution]urlblank:http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b2900_proposition-resolution […]

Ecrit par Nicolas Payet – le mardi 12 mai 2020 à 22H23

Alors que son développement en France est attendu pour la fin de l’année, les possibles effets de la 5G continuent d’alimenter les débats. Afin d’évaluer de possibles risques sur la santé de cette future norme de communication, une trentaine de députés des Républicains, dont Nadia Ramassamy, réclament une commission d’enquête.

[Dans leur proposition de résolution]urlblank:http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b2900_proposition-resolution , les parlementaires LR ne s’opposent pas au déploiement de cette technologie mais estiment que la 5G « n’est pas exempt de risques et il en va de la responsabilité du législateur de les prévenir avec justesse ».

Et le risque principal selon eux concerne les bandes de fréquences utilisées par la 5G. « Le travail d’identification des publications a mis en évidence un manque important, voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels dans les bandes de fréquences considérées. De plus, les données de la recherche sur les fréquences les plus élevées entre 20 GHz et 60 GHz, sont encore peu nombreuses. Il s’agit notamment d’étudier la possibilité d’extrapoler les résultats des travaux antérieurs sur les risques des diverses technologies (3G, 4G, wifi, scanner corporel) et les données de la littérature scientifique disponibles, pour les appliquer aux innovations de la 5G », arguent les députés.

Pour rappel, la 5G va utiliser de nouvelles fréquences, à savoir 3,5Ghz et 26Ghz. La première est relativement similaire aux fréquences actuelles utilisées par la 4G. Pour la seconde en revanche, « aucune étude n’existe à ce jour sur la fréquence 26 Ghz qui doit être déployée aux alentours de 2025 avec une pénétration directe dans le corps et une absorption par les premières couches de la peau », avancent-ils.

Comme l’explique BFMTV, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) s’était déjà émue en janvier dernier dans son rapport préliminaire du « manque important, voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels dans les bandes de fréquences considérées ».

Si la proposition des députés LR est rejetée, les effets des bandes de 3,5 et 26 GHz sur l’organisme seront malgré tout évalués par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, « dont le rapport définitif est attendu pour 2021 », relève BFMTV. « Ces fréquences ne seront de toute façon pas activées à grand échelle avant cette échéance », conclut le site d’information.

 

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