
Ils seront de retour à La Réunion après avoir passé de longues années sans revoir leur île natale. Jean-Bernard Pranville et Jean-Thierry Cheroux, "enfants de la Creuse" retrouveront leurs racines ce samedi 8 octobre prochain. Agés de 50 et 56 ans, ils avaient été "transplantés" - terme employé par l'association Rasinn Anlèr - à l'âge de 5 et 7 ans à la fin des années 60, début 70 pour l'autre.
Un retour rendu possible grâce à la mobilisation des associations, de la fédération et de l’ancienne et nouvelle ministre des Outre-mer, George Pau Langevin et Ericka Bareigts, tient à remercier la fédération des Enfants Déracinés des DROM.
Entre 1963 et 1982, 1615 enfants réunionnais ont été transférés vers l’Hexagone afin de repeupler des départements touchés par l’exode rural.
"Si certains sont rentrés par leurs propres moyens, d’autres (environ 150) ont pris contact auprès de nous pour revenir à La Réunion", relate Jean-Philippe Jean-Marie, le président de l'association Rasinn Anlèr. Et la tache n’est pas aisée. Si un des billets a pu être pris en charge par l’Etat, le compte n’y serait pas pour financer le deuxième billet. Une cagnotte via la plateforme leetchi a été lancée "bien que ce soit à l’Etat de faire le nécessaire et de réparer ses erreurs. Tous devraient avoir le droit au moins une fois de retrouver leurs racines", lance l'ancien "déporté".
A partir de ce samedi, le fer de lance du combat pour la reconnaissance de cet épisode de notre histoire, devrait donc s’atteler à aider Jean-Bernard Pranville et Jean-Thierry Cheroux dans leurs recherches administratives et familiales. "C’est parfois difficile 50 ans après de savoir où aller et comment faire", reconnaît Jean-Philippe Jean-Marie.
Le lendemain, pour la première fois, la fédération des Enfants Déracinés des départements et région d’Outre-mer, l’association Rasinn Anlèr et Rasine Kaf organiseront un pique-nique partage suivi d’un kabar à Bois Madame à Sainte-Marie. L’occasion de "faire connaissance et d’en apprendre un peu plus sur cette page sombre de l'histoire française encore trop méconnue et qui doit sortir de l'ombre".
Un retour rendu possible grâce à la mobilisation des associations, de la fédération et de l’ancienne et nouvelle ministre des Outre-mer, George Pau Langevin et Ericka Bareigts, tient à remercier la fédération des Enfants Déracinés des DROM.
Entre 1963 et 1982, 1615 enfants réunionnais ont été transférés vers l’Hexagone afin de repeupler des départements touchés par l’exode rural.
"Si certains sont rentrés par leurs propres moyens, d’autres (environ 150) ont pris contact auprès de nous pour revenir à La Réunion", relate Jean-Philippe Jean-Marie, le président de l'association Rasinn Anlèr. Et la tache n’est pas aisée. Si un des billets a pu être pris en charge par l’Etat, le compte n’y serait pas pour financer le deuxième billet. Une cagnotte via la plateforme leetchi a été lancée "bien que ce soit à l’Etat de faire le nécessaire et de réparer ses erreurs. Tous devraient avoir le droit au moins une fois de retrouver leurs racines", lance l'ancien "déporté".
A partir de ce samedi, le fer de lance du combat pour la reconnaissance de cet épisode de notre histoire, devrait donc s’atteler à aider Jean-Bernard Pranville et Jean-Thierry Cheroux dans leurs recherches administratives et familiales. "C’est parfois difficile 50 ans après de savoir où aller et comment faire", reconnaît Jean-Philippe Jean-Marie.
Le lendemain, pour la première fois, la fédération des Enfants Déracinés des départements et région d’Outre-mer, l’association Rasinn Anlèr et Rasine Kaf organiseront un pique-nique partage suivi d’un kabar à Bois Madame à Sainte-Marie. L’occasion de "faire connaissance et d’en apprendre un peu plus sur cette page sombre de l'histoire française encore trop méconnue et qui doit sortir de l'ombre".