Lundi 29 juin 2020, trois hommes ont été déférés au tribunal de Saint-Denis. Ils sont accusés de s’être livrés à des actes de braconnage de palmistes rouges, jeudi 4 juin 2020. Ils sont placés sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention, en attendant leur jugement le 8 octobre prochain. Ils sont poursuivis pour coupe ou enlèvement de choux de palmiste, atteinte sans autorisation aux végétaux non cultivés au cœur d’un parc national, en l’espèce en sectionnant des portions de choux palmistes et de bois cassant sans autorisation en cœur du parc national de La Réunion, et enlèvement sans autorisation des végétaux non cultivés du cœur d’un parc national, en l’espèce en prélevant sans autorisation des choux palmiste et de bois cassant en cœur du parc national de La Réunion.
Les trois hommes ont été interpellés par les inspecteurs de l’environnement du Parc national de La Réunion, sur la commune de Saint-Benoît, le jeudi 4 juin 2020, en fin de matinée. Ils ont ensuite été entendus par les gendarmes. Les mis en cause détenaient 49 choux de palmistes et des branches de Bois cassant.
Après accord du parquet, les choux de palmistes saisis ont été donnés à un foyer d’accueil médicalisé pour adultes handicapés.
Les opérations de surveillance et de contrôle se poursuivent et mobilisent tout au long de l’année l’ensemble des acteurs de cette lutte essentielle pour préserver le palmiste rouge, espèce endémique, et l’ensemble de l’écosystème réunionnais.