Le président de la Commerce et d'Industrie, Ibrahim Patel, n'a pas caché sa joie ce lundi après-midi lors d'une conférence de presse visant à concrétiser le soutien de la Région Réunion dans la mise en place de l'extension du dispositif des contrats d'avenir pour le petit commerce.
"Une injustice est réparée. Je suis ravi que l'Etat ait mis en place ce dispositif à hauteur de 35% pour les entreprises de moins de 10 salariés dans le secteur du commerce. L'arrêté préfectoral devrait tomber rapidement. Et aujourd'hui je suis à la Région pour officialiser l'aide financière de la collectivité sur ce dispositif", a-t-il commenté rappelant que le secteur du commerce est "trop souvent exclu des décisions et arbitrages".
La Région Réunion va participer au financement de ces contrats d'avenir de deux ans (un an renouvelable un an) à hauteur de 35%. "Ce sont donc 70% du financement de ces contrats qui sont pris en charge. Cela va permettre à de nombreux petits commerçants d'embaucher", poursuit Ibrahim Patel.
Pour l'élu de la Région en charge de l'éducation et de la formation professionnelle, Louis Bertrand Grondin, la collectivité poursuit ainsi son engagement en faveur de l'emploi. Un "effort" qui se traduit par la mise à disposition "sans délai" de 138 contrats. 300 autres devraient être budgétés. "Au total, la Région co-finance 1.500 contrats d'avenir", rappelle Louis Bertrand Grondin.
Pour plusieurs élus de la CCIR et petits commerçants présents ce jour, "on a besoin de ces salariés pour faire avancer l'entreprise. 30% à la charge du chef d'entreprise c'est vrai c'est un effort (un peu plus de 500 euros) mais ça en vaut la peine", assure l'un quand un autre témoigne: "J'ai commencé sans salarié, j'en ai aujourd'hui 4 pour faire tourner deux boutiques de prêt-à-porter. L'embauche permet de créer de la richesse et une dynamique. Je suis sûr que ces contrats vont être rapidement utilisés. L'entrepreneur en a besoin et notre jeunesse aussi. J'ai tous les jours 3 à 4 CV qui arrivent sur mon bureau".
Pour Ibrahim Patel, nul doute que les petits commerçants vont s'approprier ce dispositif car "65% des entreprises qui ont un apprenti sont des petites entreprises", rappelle-t-il, "et sur 17.000 commerces à la Réunion, 70% n'ont aucun salarié. Ce dispositif n'est pas une fin en soi mais il participe à améliorer une situation économique encore bien compliquée. Je suis ravi que l'on traite ici l'entreprise comme un partenaire économique et non comme un ennemi".
Au total, 438 contrats d'avenir sont disponibles dans quelques jours pour le petit commerce. "Pendant 40 ans, on n'a jamais pris en compte les petits commerçants, on fera le bilan dans un an. Notre rôle aujourd'hui est de communiquer sur cette bonne nouvelle et d'accompagner les entreprises dans cette démarche", conclut Ibrahim Patel.
"Une injustice est réparée. Je suis ravi que l'Etat ait mis en place ce dispositif à hauteur de 35% pour les entreprises de moins de 10 salariés dans le secteur du commerce. L'arrêté préfectoral devrait tomber rapidement. Et aujourd'hui je suis à la Région pour officialiser l'aide financière de la collectivité sur ce dispositif", a-t-il commenté rappelant que le secteur du commerce est "trop souvent exclu des décisions et arbitrages".
La Région Réunion va participer au financement de ces contrats d'avenir de deux ans (un an renouvelable un an) à hauteur de 35%. "Ce sont donc 70% du financement de ces contrats qui sont pris en charge. Cela va permettre à de nombreux petits commerçants d'embaucher", poursuit Ibrahim Patel.
Pour l'élu de la Région en charge de l'éducation et de la formation professionnelle, Louis Bertrand Grondin, la collectivité poursuit ainsi son engagement en faveur de l'emploi. Un "effort" qui se traduit par la mise à disposition "sans délai" de 138 contrats. 300 autres devraient être budgétés. "Au total, la Région co-finance 1.500 contrats d'avenir", rappelle Louis Bertrand Grondin.
Pour plusieurs élus de la CCIR et petits commerçants présents ce jour, "on a besoin de ces salariés pour faire avancer l'entreprise. 30% à la charge du chef d'entreprise c'est vrai c'est un effort (un peu plus de 500 euros) mais ça en vaut la peine", assure l'un quand un autre témoigne: "J'ai commencé sans salarié, j'en ai aujourd'hui 4 pour faire tourner deux boutiques de prêt-à-porter. L'embauche permet de créer de la richesse et une dynamique. Je suis sûr que ces contrats vont être rapidement utilisés. L'entrepreneur en a besoin et notre jeunesse aussi. J'ai tous les jours 3 à 4 CV qui arrivent sur mon bureau".
Pour Ibrahim Patel, nul doute que les petits commerçants vont s'approprier ce dispositif car "65% des entreprises qui ont un apprenti sont des petites entreprises", rappelle-t-il, "et sur 17.000 commerces à la Réunion, 70% n'ont aucun salarié. Ce dispositif n'est pas une fin en soi mais il participe à améliorer une situation économique encore bien compliquée. Je suis ravi que l'on traite ici l'entreprise comme un partenaire économique et non comme un ennemi".
Au total, 438 contrats d'avenir sont disponibles dans quelques jours pour le petit commerce. "Pendant 40 ans, on n'a jamais pris en compte les petits commerçants, on fera le bilan dans un an. Notre rôle aujourd'hui est de communiquer sur cette bonne nouvelle et d'accompagner les entreprises dans cette démarche", conclut Ibrahim Patel.