Il avait d'abord clamé son innocence. Raymond Cano, 62 ans, est jugé devant la cour d’assises ce lundi et mardi, accusé du meurtre de sa femme, Arlette Cano, 69 ans. Les faits remontent au 11 mars 2017. La victime est retrouvée morte à son domicile à Petite-Île. Son visage, son torse, ses bras, son recouverts de plaies. 43 coups de couteau au total. Selon l’accusé à l'époque, le couple a été victime d’une agression ; lui, aurait été assommé. Il présente d'ailleurs plusieurs plaies superficielles.
En garde à vue, Raymond Cano déclare son amour pour son épouse, demande à participer à ses obsèques et insiste pour que les supposés agresseurs soient retrouvés. Mais une dernière audience le fait craquer: il reconnaît les faits. Une dispute aurait mal tourné.
Les voisins témoignent en effet de cris, certains proches se rappellent de violences et son médecin évoque sa dépression. Raymond Cano raconte quant à lui la maladie de sa femme, qui a souffert d’un AVC il y a 14 ans, et les disputes qui s’en sont suivies, en partie dues à sa maladie.
Une mise en scène ratée
Sur la scène du crime, les meubles déplacés comme s’il y avait en effet eu un cambriolage. Mais les experts sont certains : les blessures sur son corps et l’état de la maison ne proviennent que de Raymond Cano. Et le couteau, toujours planté là, qui traverse la tête d’Arlette Cano, n’a d’autre ADN que celui du couple.
Devant la cour, il écoute et secoue la tête, comme dépité. "Je sais que j’ai fait ce que vous avez dit, mais je ne me souviens de rien". L’accusé raconte avoir demandé de l’aide à sa femme ce matin-là pour soigner leur petit-fils de 17 mois, malade. Elle l’aurait envoyé balader. Une dispute aurait éclaté et elle l’aurait menacé d’un couteau. Il l’aurait alors suivi jusqu’à sa chambre en demandant: "Qu’est-ce que tu voulais faire avec ce couteau ?". Sa femme l’aurait insulté. Lui, à la base, "n’avait pas de mauvaise intention".
Il avoue avoir sûrement organisé la mise en scène du cambriolage juste après sa mort, mais "un trou noir" l’empêche de donner des détails. Le jeu de l’amnésique honnête ne convainc pas la cour. Le verdict sera annoncé en fin de journée mardi.
En garde à vue, Raymond Cano déclare son amour pour son épouse, demande à participer à ses obsèques et insiste pour que les supposés agresseurs soient retrouvés. Mais une dernière audience le fait craquer: il reconnaît les faits. Une dispute aurait mal tourné.
Les voisins témoignent en effet de cris, certains proches se rappellent de violences et son médecin évoque sa dépression. Raymond Cano raconte quant à lui la maladie de sa femme, qui a souffert d’un AVC il y a 14 ans, et les disputes qui s’en sont suivies, en partie dues à sa maladie.
Une mise en scène ratée
Sur la scène du crime, les meubles déplacés comme s’il y avait en effet eu un cambriolage. Mais les experts sont certains : les blessures sur son corps et l’état de la maison ne proviennent que de Raymond Cano. Et le couteau, toujours planté là, qui traverse la tête d’Arlette Cano, n’a d’autre ADN que celui du couple.
Devant la cour, il écoute et secoue la tête, comme dépité. "Je sais que j’ai fait ce que vous avez dit, mais je ne me souviens de rien". L’accusé raconte avoir demandé de l’aide à sa femme ce matin-là pour soigner leur petit-fils de 17 mois, malade. Elle l’aurait envoyé balader. Une dispute aurait éclaté et elle l’aurait menacé d’un couteau. Il l’aurait alors suivi jusqu’à sa chambre en demandant: "Qu’est-ce que tu voulais faire avec ce couteau ?". Sa femme l’aurait insulté. Lui, à la base, "n’avait pas de mauvaise intention".
Il avoue avoir sûrement organisé la mise en scène du cambriolage juste après sa mort, mais "un trou noir" l’empêche de donner des détails. Le jeu de l’amnésique honnête ne convainc pas la cour. Le verdict sera annoncé en fin de journée mardi.