
Georges Potola du Collectif BAC + 974
Les contrats d'avenir sont réservés aux jeunes âgés de 16 à 25 ans peu qualifiés, ainsi qu'aux personnes handicapées de moins de 30 ans. Les niveaux de diplômes oscillent entre le CAP, BEP. Ce sont près de 4000 d'entre eux qui prendront fin dans trois mois. L'Etat ayant pris la décision de ne pas les renouveler.
Georges Potola, président du collectif BAC+974, a d'ailleurs rencontré mardi matin Stéphane Fouassin, président de l'Association des maires de la Réunion (AMDR) afin de connaître son positionnement sur l'intégration des contrats d'avenir.
L'Etat ne souhaite pas renouveler les 4000 contrats d'avenir locaux
L'actuel maire de Salazie et président de l'AMDR, a confirmé la nouvelle qui courait depuis quelque semaines : l'Etat ne souhaite pas renouveler les 4000 emplois d'avenir.
Georges Potola déplore le décision de l'Etat : "C'était des contrats pour faire baisser le chômage et après plus rien". Le manque de réaction des élus locaux n'a pas manqué de le faire réagir : "Je déplore le silence des élus et des acteurs économiques , ce sont près de 4000 jeunes qui seront laissés sur le carreau. Une petite minorité sera reconduite", ajoute-t-il. Il dénonce également l'immobilisme des acteurs locaux : "Ils sont conscients que la situation est grave mais ce n'est pas bon d'en parler car les élections législatives approchent" .
Quelle solution pour les 4000 contrats d'avenir concernés ?
Le président du collectif a par ailleurs eu la confirmation de Stéphane Fouassin concernant la reconduction des contrats d'agents de sa commune. "Mais les autres resteront sur le carreau", explique t-il. Le président d'association a également rencontré Michel Swieton, directeur régional de Pôle Emploi, mardi après-midi. L'Etat propose aux 4000 jeunes concernés par la non reconduction de leur contrat, une pré-inscription au Pôle Emploi avant le terme de leur contrat, afin de les accompagner au mieux par le biais d'aménagements spécifiques.
"Préparer les concours d'agents n'est pas pas une assurance pour l'emploi"
Autre alternative de l'Etat: inciter les jeunes à préparer les concours d'agent administratif territorial en interne. Mais pour Georges Potola, "l'Etat essaie de se justifier en parlant de concours. Dans le cas où ils obtiennent le concours en interne, ils ne sont même pas sûrs d'être intégrés".
Actuellement, un CDD à la mairie est automatiquement "stagiairisé" avec la possibilité au bout d'une année d'être titularisé. Un traitement qui diffère donc des contrats d'avenir.
"Des contrats d'avenir qui n'ont pas d'avenir"
Georges Potola nous confie par ailleurs son étonnement face au manque de médiatisation autour de cette affaire. Selon lui, " On parle tout de même de 4000 emplois d'avenir à la Réunion, qui sont placés dans des mairies, inter-communalités et associations, des contrats d'avenir sans avenir".
Georges Potola, président du collectif BAC+974, a d'ailleurs rencontré mardi matin Stéphane Fouassin, président de l'Association des maires de la Réunion (AMDR) afin de connaître son positionnement sur l'intégration des contrats d'avenir.
L'Etat ne souhaite pas renouveler les 4000 contrats d'avenir locaux
L'actuel maire de Salazie et président de l'AMDR, a confirmé la nouvelle qui courait depuis quelque semaines : l'Etat ne souhaite pas renouveler les 4000 emplois d'avenir.
Georges Potola déplore le décision de l'Etat : "C'était des contrats pour faire baisser le chômage et après plus rien". Le manque de réaction des élus locaux n'a pas manqué de le faire réagir : "Je déplore le silence des élus et des acteurs économiques , ce sont près de 4000 jeunes qui seront laissés sur le carreau. Une petite minorité sera reconduite", ajoute-t-il. Il dénonce également l'immobilisme des acteurs locaux : "Ils sont conscients que la situation est grave mais ce n'est pas bon d'en parler car les élections législatives approchent" .
Quelle solution pour les 4000 contrats d'avenir concernés ?
Le président du collectif a par ailleurs eu la confirmation de Stéphane Fouassin concernant la reconduction des contrats d'agents de sa commune. "Mais les autres resteront sur le carreau", explique t-il. Le président d'association a également rencontré Michel Swieton, directeur régional de Pôle Emploi, mardi après-midi. L'Etat propose aux 4000 jeunes concernés par la non reconduction de leur contrat, une pré-inscription au Pôle Emploi avant le terme de leur contrat, afin de les accompagner au mieux par le biais d'aménagements spécifiques.
"Préparer les concours d'agents n'est pas pas une assurance pour l'emploi"
Autre alternative de l'Etat: inciter les jeunes à préparer les concours d'agent administratif territorial en interne. Mais pour Georges Potola, "l'Etat essaie de se justifier en parlant de concours. Dans le cas où ils obtiennent le concours en interne, ils ne sont même pas sûrs d'être intégrés".
Actuellement, un CDD à la mairie est automatiquement "stagiairisé" avec la possibilité au bout d'une année d'être titularisé. Un traitement qui diffère donc des contrats d'avenir.
"Des contrats d'avenir qui n'ont pas d'avenir"
Georges Potola nous confie par ailleurs son étonnement face au manque de médiatisation autour de cette affaire. Selon lui, " On parle tout de même de 4000 emplois d'avenir à la Réunion, qui sont placés dans des mairies, inter-communalités et associations, des contrats d'avenir sans avenir".