Les premières alertes remontent aux années 80. À l'Hermitage, la plage est en proie à une érosion de plus en plus problématique. "Si on ne fait rien, dans quelques années il n'y aura plus de plage", alerte Valérie Mouchard, responsable du service biodiversité et paysage à la mairie de Saint-Paul.
Pour y remédier, un projet de végétalisation de l'arrière plage est en cours. Projet dont les Réunionnais sont informés, depuis hier et jusqu'à dimanche, par cinq médiateurs de la municipalité. Les agents cheminent entre le récif et la passe pour délivrer des informations et distribuer des prospectus.
"Environ 90 filaos devront être enlevés car ils peuvent être dangereux et constituent aussi un point de rupture qui accentue l'érosion. On va intervenir en plantant des essences adaptées aux hautes plages, pour éviter les points durs", détaille la cheffe de projet. C'est le cas notamment des patates à Durand ou de toute plante grimpante et rampante, qui permettent de maintenir le sable en haut de plage.
Au total, ce sont près de 4000 arbres qui seront replantés, dont une partie de filaos "pour préserver l'identité du site". L'objectif, au-delà de l'aspect environnemental, "est de créer un espace de pique-nique et de loisir beaucoup plus vaste et sécurisé", tient à souligner Valérie Mouchard.
Pour y remédier, un projet de végétalisation de l'arrière plage est en cours. Projet dont les Réunionnais sont informés, depuis hier et jusqu'à dimanche, par cinq médiateurs de la municipalité. Les agents cheminent entre le récif et la passe pour délivrer des informations et distribuer des prospectus.
"Environ 90 filaos devront être enlevés car ils peuvent être dangereux et constituent aussi un point de rupture qui accentue l'érosion. On va intervenir en plantant des essences adaptées aux hautes plages, pour éviter les points durs", détaille la cheffe de projet. C'est le cas notamment des patates à Durand ou de toute plante grimpante et rampante, qui permettent de maintenir le sable en haut de plage.
Au total, ce sont près de 4000 arbres qui seront replantés, dont une partie de filaos "pour préserver l'identité du site". L'objectif, au-delà de l'aspect environnemental, "est de créer un espace de pique-nique et de loisir beaucoup plus vaste et sécurisé", tient à souligner Valérie Mouchard.