Toute la France, ou presque, était à l'unisson hier pour défiler dans les rues et crier d'une seule voix "Je suis Charlie". Trois millions et demi de Français dans les rues, la plus importante manifestation de notre Histoire, nous dit-on. Au risque de choquer, je dirai que François Hollande et son gouvernement ont fait là le plus facile. Car c'est facile de surfer sur la vague d'horreur causée par 17 morts innocents, sauvagement assassinés par trois djihadistes à la petite semaine. Mais c'est maintenant que les difficultés commencent...
Le plus grand flou et peut-être le plus grand des malentendus ont plané sur les différentes manifestations organisées à travers toute la France hier. Côte-à-côte, ont défilé main dans la main, et c'est tant mieux, des noirs, des jaunes, des blancs. Des chrétiens, des juifs, des musulmans et des athées. Des Français d'extrême gauche, de gauche, de droite et d'extrême droite. De fervents lecteurs de Charlie Hebdo qui approuvaient inconditionnellement toutes les caricatures de l'hebdomadaire et d'autres, comme moi, qui éprouvaient un malaise devant les attaques répétées du journal contre les religions, mais qui étaient outrés par le fait qu'on ait pu tuer des hommes et des femmes uniquement pour leurs idées.
Aujourd'hui, toutes ces personnes sont rentrées chez elles et elles ont laissé nos gouvernants avec un immense problème sur les bras. Quoi faire pour répondre à cette immense attente de la population ? Et surtout, comment préserver cette unité dont tout le monde s'est félicité hier ?
Comment prendre des mesures allant dans le sens d'une plus grande fermeté (Patriot act comme aux Etats-Unis, contrôle d'internet, etc...) comme semble le souhaiter une énorme majorité des Français, sans s'attirer les foudres de l'extrême gauche et sans doute d'une partie du PS ? Et si François Hollande cède aux pressions de ses amis les plus radicaux, il risque fort de provoquer une immense colère chez la plupart des Français.
Après avoir été contraint à faire de difficiles arbitrages dans le domaine économique, le président de la République est sur le point de devoir faire des choix difficiles dans le domaine de la sécurité, un autre des tabous de la Gauche jusqu'ici...
Et de façon beaucoup plus concrète, de devoir rapidement choisir entre Manuel Valls et Christiane Taubira...
Le plus grand flou et peut-être le plus grand des malentendus ont plané sur les différentes manifestations organisées à travers toute la France hier. Côte-à-côte, ont défilé main dans la main, et c'est tant mieux, des noirs, des jaunes, des blancs. Des chrétiens, des juifs, des musulmans et des athées. Des Français d'extrême gauche, de gauche, de droite et d'extrême droite. De fervents lecteurs de Charlie Hebdo qui approuvaient inconditionnellement toutes les caricatures de l'hebdomadaire et d'autres, comme moi, qui éprouvaient un malaise devant les attaques répétées du journal contre les religions, mais qui étaient outrés par le fait qu'on ait pu tuer des hommes et des femmes uniquement pour leurs idées.
Aujourd'hui, toutes ces personnes sont rentrées chez elles et elles ont laissé nos gouvernants avec un immense problème sur les bras. Quoi faire pour répondre à cette immense attente de la population ? Et surtout, comment préserver cette unité dont tout le monde s'est félicité hier ?
Comment prendre des mesures allant dans le sens d'une plus grande fermeté (Patriot act comme aux Etats-Unis, contrôle d'internet, etc...) comme semble le souhaiter une énorme majorité des Français, sans s'attirer les foudres de l'extrême gauche et sans doute d'une partie du PS ? Et si François Hollande cède aux pressions de ses amis les plus radicaux, il risque fort de provoquer une immense colère chez la plupart des Français.
Après avoir été contraint à faire de difficiles arbitrages dans le domaine économique, le président de la République est sur le point de devoir faire des choix difficiles dans le domaine de la sécurité, un autre des tabous de la Gauche jusqu'ici...
Et de façon beaucoup plus concrète, de devoir rapidement choisir entre Manuel Valls et Christiane Taubira...