Pendant que certains triment au boulot, certaines castes de privilégiés vivent sur la bête…
Patrick Gandil, le directeur de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), a annoncé hier que le système des congés officieux des aiguilleurs du ciel, qui leur permettait d’être payés certains jours sans être physiquement présents sur leur lieu de travail, va être définitivement supprimé à compter du 7 juin.
Ce système en vigueur au sein des contrôleurs aériens de la DGAC aurait pu perdurer pendant longtemps encore, s’il n’avait été épinglé par la Cour des comptes en février.
Les Sages avaient révélé que, par le biais de ce système, un chef d’équipe pouvait accorder des autorisations officieuses d’absences dites « clairances » à des périodes de sureffectif par rapport au trafic.
Au bout du compte, les contrôleurs aériens pouvaient ainsi avoir droit à 56 jours d’absence (11 semaines) supplémentaires dans l’année, en plus des 97 jours officiels (20 semaines) de congés, selon le rapport de la Cour des comptes. Soit au total, si je compte bien, 31 semaines de vacances par an…
Le directeur de la Direction générale de l’aviation civile a cependant précisé qu’il pensait qu’il s’agissait plutôt « d’une dizaine de jours en moyenne‘, en plus des congés officiels.
« Comme nous nous y étions engagés, ce système va donc être supprimé« , a expliqué Patrick Gandil. A compter du 7 juin, un nouveau système avec des badges doit entrer en vigueur afin de ne plus permettre cette pratique.
C’était notre rubrique : « Elle n’est pas belle, la vie?«