
A la base, cette journée était destinée à sensibiliser les gouvernements sur la nécessité de soins maternels et d’un système de santé compétent pour aider les accouchements et réduire ainsi la mortalité infantile et maternelle. Aujourd’hui, le champ s’est étendu pour aborder aussi bien les problématiques liées aux cycles menstruels que la différence de traitement en fonction des genres dans le système de santé.
L’un des problèmes majeurs décrit par l’INSERM est celui des représentations sociales et des stéréotypes de genre. En effet, si pour des raisons biologiques, les patients doivent être traités différemment en fonction de leur sexe, les différences de représentation sociale influencent aussi la manière de considérer les patients.
Dans cette problématique, tous sont lésés, les hommes subissant autant les stéréotypes que les femmes. Ainsi, certaines maladies étant plutôt socialement attribuées à l’homme sont largement sous diagnostiquées chez la femme et inversement. On peut par exemple citer l’infarctus, attribué à l’homme et largement sous-estimé chez la femme, et l’ostéoporose, plutôt attribué à la femme et très peu diagnostiqué chez l’homme.
De nombreuses autres causes sont aussi défendues par les différentes associations, notamment l’accès gratuit à des moyens de contraception et l’organisation, le même jour, de la journée mondiale pour l’hygiène menstruelle.