
L’unité et le consensus affichés depuis l’annonce de la création et la signature de l’arrêté de découpage de la 25e commune a rapidement laissé place aux stratégies politiques. Le coup d’envoi a été lancé en début de semaine dernière par des élus de la majorité. Un courrier signé le 21 mars 2017 par 25 des 33 élus de la majorité municipale a été envoyé au préfet pour "contester le calendrier", a révélé le Journal de l’île ce mercredi.
Emmanuelle Sinacouty, Iréné Hamilcaro, Serge Lombardie ou encore Corinne Payet remettent ainsi en question la date choisie pour les élections de la commune de La Rivière prévues pour 2018. Dans le courrier, ces derniers font valoir "l’application de la loi sur les compétences transférées aux intercommunalités" et "la création de la Communauté Urbaine du Grand Sud". Pour ces raisons citées "entre autres" et afin de poursuivre leur mandat, les signataires demandent à ce que les élections aient plutôt lieu en 2020. Une date qui correspond pour rappel à la fin de la peine d’inéligibilité de Cyrille Hamilcaro.
Selon les informations du JIR, ce serait d’ailleurs l’ancien maire, mis en examen en décembre dernier pour complicité de prise illégale d'intérêts et poursuite irrégulière d'un statut d'élu public, qui aurait, quelques jours avant l’envoi de ce courrier, adressé un mail aux élus de la majorité leur rappelant "les fragilités juridiques" d’une "anticipation sur le calendrier électoral" et les risques de tensions politiques et sociaux qui en découleraient. Un discours repris et publié dans une "analyse" postée ce lundi sur son blog.
Emmanuelle Sinacouty, Iréné Hamilcaro, Serge Lombardie ou encore Corinne Payet remettent ainsi en question la date choisie pour les élections de la commune de La Rivière prévues pour 2018. Dans le courrier, ces derniers font valoir "l’application de la loi sur les compétences transférées aux intercommunalités" et "la création de la Communauté Urbaine du Grand Sud". Pour ces raisons citées "entre autres" et afin de poursuivre leur mandat, les signataires demandent à ce que les élections aient plutôt lieu en 2020. Une date qui correspond pour rappel à la fin de la peine d’inéligibilité de Cyrille Hamilcaro.
Selon les informations du JIR, ce serait d’ailleurs l’ancien maire, mis en examen en décembre dernier pour complicité de prise illégale d'intérêts et poursuite irrégulière d'un statut d'élu public, qui aurait, quelques jours avant l’envoi de ce courrier, adressé un mail aux élus de la majorité leur rappelant "les fragilités juridiques" d’une "anticipation sur le calendrier électoral" et les risques de tensions politiques et sociaux qui en découleraient. Un discours repris et publié dans une "analyse" postée ce lundi sur son blog.